Exemples de règles spécifiques
e-mail – dit aussi courriel (également applicable sur Usenet) [modifier]
Sujet
Chaque courriel devrait avoir un sujet dans l'entête qui reflète le contenu du message.
Formule de salutation
Lorsqu'un e-mail n'est pas la suite d'une discussion déjà en cours, il est poli de commencer par une formule de salutation, et également d'indiquer l'objet de ce courriel (via le champ prévu à cet effet).
Citation
Lorsqu'un internaute répond à un message, la nétiquette veut qu'il ne cite pas la totalité du message original mais uniquement les parties spécifiques auxquelles il répond, et si nécessaire un peu de contexte avant et/ou après. Il cite un extrait, en cite un autre, y répond, et ainsi de suite. Les passages supprimés seront signalés par les symboles ".../..." Un bon lecteur d'e-mail facilitera la lecture de courriers ainsi composés.
Pièces jointes
L'envoi de pièces jointes est également soumis à des règles de bon sens et de correction : on veille à ne pas dépasser un certain poids selon les correspondants. L'utilisateur privilégie un format compressé ou performant (ZIP, gzip, JPEG, OGG, etc.), respecte la liberté de choix de son interlocuteur par l'usage de formats interopérables et standardisés (OpenDocument, PDF, HTML, etc.) et s'assure avant envoi de l'accord de son correspondant, ou, au minimum, annonce les pièces jointes dans le corps du message.
Pourriel ou courriel ?
Au cas où un utilisateur recevrait un e-mail qui ressemble fort à un pourriel ou un canular informatique (c'est-à-dire de l'information non vérifiée et souvent retransmise par des personnes de bonne volonté), il réfléchit et valide lui-même ces informations avant de les croire et de les transmettre éventuellement à d'autres personnes. Il existe des sites (Hoaxbuster, Urbanlegends) permettant de vérifier la véracité du contenu de ce genre de e-mail. De toute manière, dans le doute, il est de coutume de ne pas transmettre ce genre de contenu à ses connaissances.
E-mail à plusieurs personnes
Si une information est à transmettre par e-mail à plusieurs personnes qui ne se connaissent pas forcément entre elles, leur adresse de e-mail n'est pas mise en destinataire direct, mais en « copie cachée » (Bcc ou Cci) afin d'éviter, d'une part, qu'une personne réponde à tous les destinataires en pensant ne répondre qu'à une personne et surtout, d'autre part, la propagation de virus ou vers par exemple à travers les contacts enregistrés parfois par défaut par les logiciels de gestion de courrier électronique.
Attention : beaucoup d'utilisateurs pensent à tort que Cc = copie cachée : c'est faux. En fait, Cc = "copie carbone" ou "carbon copy". Et Bcc = "blind carbon copy" est l'équivalent de Cci = copie carbone invisible
La copie cachée vous permet également d'envoyer un e-mail à tous ou certains de vos contacts sans diffuser votre carnet d'adresses sur Internet (ce qui pourraît, à juste titre, être considéré comme une faute grave par votre employeur dans le cas d'un fichier clients). Bcc: est aussi très utile pour éviter la diffusion d'adresses e-mails dont les polluposteurs sont très friands.
De même, certains utilisateurs ne souhaitent pas que leur adresse e-mail soit diffusée en dehors de leurs correspondants habituels. Il est donc normal de respecter a priori une certaine confidentialité pour tous. Laisser apparaître des listes d'adresses e-mail dans les en-têtes ou dans le corps des messages, c'est comme si, sur un courrier postal collectif, on inscrivait adresse et téléphone de tous les destinataires au dos de toutes les enveloppes !
En résumé, mettez tous vos destinataires en Bcc: pour les e-mails externes à votre entreprise. N'utilisez que A: et Cc: dans les e-mails destinés à une seule personne, un groupe très restreint de personnes qui se connaissent ou si le e-mail est destiné uniquement à des collègues (Bcc: ne sert en aucun cas à mettre son supérieur en copie d'un message envoyé à un collègue, sinon vous risquez des problèmes de confiance...)
Listes de diffusion (Mailing List)
Les membres d'une liste de diffusion doivent s'y inscrire volontairement.
Au moment de répondre à un message reçu via une liste de diffusion, il faut vérifier si la réponse est envoyée à toute la liste, ou bien seulement à l'expéditeur (ce qui est préférable dans le cas où la réponse n'est pas d'intérêt général).
En effet, une liste de diffusion existe généralement autour d'un thème particulier ; par respect pour les autres membres, il convient de ne pas envoyer de message ne portant pas sur ce thème, car le message serait considéré comme du courrier non sollicité.
Assez souvent, des informations pour se désinscrire sont ajoutées automatiquement par le serveur en bas de chaque message ; il convient de lire ces instructions avant de contacter le modérateur de la liste de diffusion ; l'envoi d'un appel à l'aide sur la liste de diffusion ne doit se faire qu'en dernier recours.
D'une manière générale, il faut éviter les comportements de type Mail-bombing ou Pourriel.
Caractères
L'écriture en CAPITALES est considérée comme une parole criée, il est donc préférable d'éviter de l'utiliser. Pour une mise en évidence préférez la mise entre *, en effet la majorité des lecteurs d'e-mail les feront apparaitre en gras.
L'écriture de données confidentielles est aussi à éviter, puisque l'e-mail peut être sujet à des défaillances ou à des écoutes, tout comme une carte postale ou une discussion dans des transports en commun.
Signature
Si vous souhaitez laisser votre signature, séparez-la du reste du texte par une ligne contenant uniquement deux tirets et une espace "-- " et veillez à ce qu'elle ne dépasse pas 4 lignes. Inutile d'y mettre votre adresse de e-mail, tous les bons lecteurs sauront la retrouver dans les entêtes.
Usenet
Un utilisateur d'Usenet est invité à ne pas participer à un groupe dès qu'il l'a rejoint. Il prend d'abord quelques semaines pour assimiler quelques discussions récentes, repérer les participants réguliers (qui seront sans doute ceux avec qui il faudra le plus souvent vivre), et identifier les questions qui fâchent.
En particulier, un risque de poster sans assimiler est de poser une question qui a été le sujet d'un violent débat pendant plusieurs semaines et qui s'est conclu il y a quelques jours. Commettre cette action déclenche souvent un flot de "flames" et engendre une réputation d'intervenant peu sérieux.
IRC
Les menaces de mener une quelconque activité de destruction ou de "disruption" de services à l'égard d'un utilisateur sont très mal vues.
La politesse sur IRC veut que l'utilisateur ne trolle pas, ne fasse pas de pub et ne perturbe pas le bon fonctionnement du chat. Auquel cas les modérateurs (les ops) se verront dans l'obligation de l'expulser (kick) voire de le bannir. En général les titres des canaux indiquent que tout manquement aux règles se verra suivi d'un bannissement (ban). De plus les sites qui hébergent des applets chat (Java) rappellent les règles de bons sens.
Forum Internet
Il est généralement mal vu d'écrire en langage SMS sur un forum. Veuillez donc tenir un langage en français correct sur les forums. Préférez donc un: "Bonjour, je désirerais savoir comment ..." à "Bjr, je voudré savoir komen ...". Enfin, n'écrivez pas votre message uniquement en capitales ce qui est considéré comme agressif.
Il est tout aussi mal vu de poser une question dont la réponse aurait pu être trouvée moyennant une petite recherche préalable. Sur les sujets communs, la plupart des questions ont souvent déjà été posées et les réponses données.
Chaque nouveau sujet sur un forum possède également un titre et celui-ci doit d'être précis (ex. : "Comparatif des souris Optiques et Laser", contre-ex. : "Questions", "Aidez moi").
luni, 18 mai 2009
duminică, 17 mai 2009
Les regles de la communication sur l'Internet - LA NETIQUETTE
Contraction de Net (mis pour Internet et une abréviation courante de Network (réseau)) et étiquette, la nétiquette est une charte définissant les règles de conduite et de politesse à adopter sur les premiers médias de communication mis à disposition par Internet. Le document officiel définissant les règles de la nétiquette est la RFC 1855, diffusé en octobre 1995. Brad Templeton a écrit une chronique satirique, Emily Postnews Answers Your Questions on Netiquette[1] sur Usenet.
S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire. À cette notion de courtoisie et de respect de l’autre viennent ensuite se greffer des règles supplémentaires relatives aux spécificités de plusieurs médias. Ces règles n’ont cependant pas été actualisées pour couvrir les médias plus récents (forums, wikis, blogs, vidéo-conférences, etc.), les standards plus récents (Unicode, XML, etc.) ni les technologies plus récentes (haut débit, VoIP, etc.).
S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire. À cette notion de courtoisie et de respect de l’autre viennent ensuite se greffer des règles supplémentaires relatives aux spécificités de plusieurs médias. Ces règles n’ont cependant pas été actualisées pour couvrir les médias plus récents (forums, wikis, blogs, vidéo-conférences, etc.), les standards plus récents (Unicode, XML, etc.) ni les technologies plus récentes (haut débit, VoIP, etc.).
sâmbătă, 16 mai 2009
Les dangers de la communication sur l'Internet l- a pornographie
L’accès facile qu’Internet donne à la pornographie figure parmi les principales inquiétudes des parents de jeunes internautes. Des images XXX autrefois très difficiles à obtenir sont maintenant à la portée d’un simple clic de souris.
Il faut cependant voir les choses en perspective. La pornographie en ligne n’est qu’un aspect d’un problème plus large, celui d’une société où une représentation sexualisée des jeunes sert de plus en plus à vendre tout et n’importe quoi, des parfums aux vêtements. De plus, les jeunes sont confrontés à des images sexuelles explicites aussi bien dans les jeux vidéo qu’ils affectionnent que dans les magazines qu’ils lisent ou les films et émissions télévisées qu’ils regardent.
La pornographie sur Internet retient l’attention surtout en raison de ses techniques agressives de promotion. Malgré tout, ses fenêtres interstitielles (pop-ups), pourriels et sites en ligne ne représentent finalement qu’une très petite portion des contenus Internet. Selon Online Computer Library Center, basé aux États-Unis, les sites à contenu sexuel explicite ne comptaient en 2002 que pour 3 pour cent de l’ensemble du Web.
D'un autre côté, lors d'un sondage mené en 2005 par le Réseau Éducation-Médias (le Réseau), presque un cinquième (19 %) des élèves de la première à la cinquième année du secondaire ont affirmé être tombés par hasard sur des sites pornographiques durant l'année scolaire en cours.
Au sein de l'industrie de la pornographie sur Internet, la concurrence est rude les diffuseurs de matériel sexuellement explicite élaborent continuellement de nouvelles stratégies pour attirer les visiteurs.
En voici quelques-unes :
« Clics publicitaires ». Chaque fois qu’un internaute passe d’un site pornographique à un autre en cliquant sur un lien, les revenus publicitaires du premier site visité augmentent. Pour augmenter le nombre de clics, certains sites se servent des publicités interstitielles pour « kidnapper » en quelque sorte la souris de l’utilisateur et l’enfermer dans une boucle de sites pornographiques dont il devient impossible de sortir.
« Détournement de page d’accueil ». Le procédé consiste à insérer dans l’ordinateur d’un internaute une commande JavaScript qui change sa page d’accueil par défaut pour celle d’un site pornographique. L’utilisateur peut revenir à sa page habituelle et corriger en apparence la situation, mais le problème réapparaît chaque fois qu’il rebranche son appareil.
« Sites clandestins ». Il s’agit de sites Web qui attirent les internautes à leur insu sur leur site par le biais de procédés divers, comme acheter des noms de domaines de sites disparus, profiter d’erreurs de frappe souvent commises ou utiliser des noms d’artistes ou d’entreprises très connus.
L’utilisation de mots-clés cachés qui seront détectés par les moteurs de recherche : les propriétaires de sites pornographiques insèrent des mot-clés comme des noms de marques de commerce de jouets populaires dans les marqueurs méta de leur sites.
Contrôler la pornographie sur un réseau comme Internet, qui s’étend à l’échelle de la planète, est difficile, sinon impossible. La plupart des sites, aussi offensants ou de mauvais goût qu’ils puissent paraître, ne sont pas illégaux. D’autre part, le degré de tolérance et les lois varient d’un pays à l’autre, et ce qui est interdit ici peut être facilement accessible ailleurs.
Impact de la pornographie sur les enfants et les adolescents
Il existe relativement peu de recherches sur le sujet, mais plusieurs études récentes montrent que les jeunes enfants sont troublés quand ils tombent par hasard sur des sites pornographiques.
Les adolescents, en particulier les garçons, ont toujours éprouvé une curiosité naturelle pour la pornographie. La chose n’a rien de nouveau. Ce qui l’est par contre, c’est l’accès facile que procure Internet à des contenus sexuels déviants ou violents qui peuvent avoir une influence sur leur conception future de la sexualité et des relations humaines.
Conseils pour les parents
Que l’influence néfaste de la pornographie soit prouvée ou non, il est clair que nous n’avons pas envie que nos enfants y soient exposés par hasard dès leur plus jeune âge ou qu’ils développent un appétit malsain envers elle durant l’adolescence.
Les jeunes affirment eux-mêmes qu'ils ont besoin d'être protégés. Dans le sondage mené par le Réseau en 2005, ils sont une large majorité à dire que l'école comme les parents devraient protéger les jeunes de certains types de contenus Internet, dont la pornographie. Par exemple, 90 % des élèves de la première à la troisième année du secondaire (80 % en 4e et 5e secondaire) sont d'avis que leurs camarades de deux ans plus jeunes devraient être protégés de la pornographie en ligne.
La meilleure façon de protéger vos enfants est de vous impliquer dans leurs activités sur Internet.
Jeunes enfants
Parlez-leur ouvertement de sexualité dès leur plus jeune âge. Ils seront de toute façon exposés à des images sexuelles dans les médias, et il est important d’établir dès le début un dialogue franc et honnête pour qu’ils n’aient pas peur de vous poser des questions.
S’ils tombent sur de la pornographie en ligne, restez calmes, car ils ne l’ont probablement pas fait volontairement et comme ce genre de sites est difficile à quitter, cela les énerve déjà considérablement. Ne criez pas et ne portez pas d’accusations si vous voulez que vos enfants viennent vous demander de l’aide la prochaine qu’ils feront face à ce genre de situation.
Supervisez leurs activités en ligne et assurez-vous qu’ils ne fréquentent que des sites que vous avez choisis. Il en existe des milliers conçus expressément pour eux, mais cela prend un peu de travail pour les trouver. Demandez conseil à d’autres parents, à des bibliothécaires ou à des enseignants, ou encore consultez un répertoire en ligne de sites pour enfants comme Sitespourlesenfants.com.
Naviguez en terrain connu. Vous pouvez généralement faire confiance aux liens que vous trouvez sur les sites de bonne réputation. Indexez dans vos favoris vos sites préférés afin de pouvoir y retourner d’un simple clic de souris, sans avoir à en retaper l’adresse. Mais soyez conscients que les diffuseurs de pornographie rachètent souvent les noms de domaines de sites disparus, y compris ceux de sites pour enfants.
Utilisez des moteurs de recherche conçus spécifiquement pour les jeunes comme Takatrouver, des navigateurs comme Amiweb ou des moteurs de recherche pour adultes qui offrent une possibilité de filtrage comme Google. Essayez-en plusieurs pour découvrir ceux qui répondent le mieux à vos besoins.
Utilisez un logiciel de blocage des publicités interstitielles (pop-ups) pour aider vos enfants à éviter de se retrouver enfermés dans une boucle de sites pornographiques.
Regardez du côté des filtres. Le serveur de votre fournisseur de services Internet vous offre déjà diverses options, mais vous pouvez également installer des logiciels de filtrage dans votre ordinateur dont vous réglerez vous-mêmes le niveau. Les uns et les autres sont des outils technologiques utiles, mais jamais efficaces à 100 pour cent et ne peuvent pas remplacer la supervision parentale.
Enfants plus âgés et adolescents
Définissez clairement le genre de sites que vos jeunes sont autorisés à visiter. Convenez avec eux d’une entente écrite et mettez-la systématiquement en pratique, avec sanctions appropriées, si nécessaire.
Installez l’ordinateur dans un endroit passant, jamais dans la chambre d’un enfant. Les grands adolescents peuvent se brancher en ligne dans leur chambre, mais vous devriez discuter avec eux de leurs activités sur Internet et instituez des règles claires en ce qui concerne la pornographie.
Parlez ouvertement de se
xualité et de pornographie avec vos enfants. Orientez-les vers de bons sites Web pour les jeunes qui traitent de sexualité et de santé. Si les seules informations dont ils disposent leur viennent de sites pornographiques, vous avez un problème. Débattez avec eux de ce que devrait être une sexualité normale et saine comparée à l’exploitation sexuelle et aux pratiques déviantes généralement illustrées sur les sites pornographiques.
Discutez des messages sexuels véhiculés par les différents médias. Aidez vos enfants à comprendre l’effet nocif d’images qui dégradent et exploitent les femmes ou les jeunes filles.
Beaucoup de personnes se servent des logiciels de partage de fichiers pour diffuser images et vidéos pornographiques. Assurez-vous que vos enfants n'utilisent cette technologie que pour télécharger de la musique (MP3).
Si les activités en ligne de vos enfants vous inquiètent, parlez-en avec eux. Vous pourrez peut-être retrouver leurs allées et venues par le biais de l’historique du navigateur ou des différents témoins et caches présents dans l’ordinateur, mais soyez conscients que la plupart des jeunes savent comment effacer leurs traces sur Internet. De plus, une communication franche et ouverte est toujours préférable à ce genre d’espionnage.
SOURCE : http://www.bewebaware.ca/french/pornography.aspx
Il faut cependant voir les choses en perspective. La pornographie en ligne n’est qu’un aspect d’un problème plus large, celui d’une société où une représentation sexualisée des jeunes sert de plus en plus à vendre tout et n’importe quoi, des parfums aux vêtements. De plus, les jeunes sont confrontés à des images sexuelles explicites aussi bien dans les jeux vidéo qu’ils affectionnent que dans les magazines qu’ils lisent ou les films et émissions télévisées qu’ils regardent.
La pornographie sur Internet retient l’attention surtout en raison de ses techniques agressives de promotion. Malgré tout, ses fenêtres interstitielles (pop-ups), pourriels et sites en ligne ne représentent finalement qu’une très petite portion des contenus Internet. Selon Online Computer Library Center, basé aux États-Unis, les sites à contenu sexuel explicite ne comptaient en 2002 que pour 3 pour cent de l’ensemble du Web.
D'un autre côté, lors d'un sondage mené en 2005 par le Réseau Éducation-Médias (le Réseau), presque un cinquième (19 %) des élèves de la première à la cinquième année du secondaire ont affirmé être tombés par hasard sur des sites pornographiques durant l'année scolaire en cours.
Au sein de l'industrie de la pornographie sur Internet, la concurrence est rude les diffuseurs de matériel sexuellement explicite élaborent continuellement de nouvelles stratégies pour attirer les visiteurs.
En voici quelques-unes :
« Clics publicitaires ». Chaque fois qu’un internaute passe d’un site pornographique à un autre en cliquant sur un lien, les revenus publicitaires du premier site visité augmentent. Pour augmenter le nombre de clics, certains sites se servent des publicités interstitielles pour « kidnapper » en quelque sorte la souris de l’utilisateur et l’enfermer dans une boucle de sites pornographiques dont il devient impossible de sortir.
« Détournement de page d’accueil ». Le procédé consiste à insérer dans l’ordinateur d’un internaute une commande JavaScript qui change sa page d’accueil par défaut pour celle d’un site pornographique. L’utilisateur peut revenir à sa page habituelle et corriger en apparence la situation, mais le problème réapparaît chaque fois qu’il rebranche son appareil.
« Sites clandestins ». Il s’agit de sites Web qui attirent les internautes à leur insu sur leur site par le biais de procédés divers, comme acheter des noms de domaines de sites disparus, profiter d’erreurs de frappe souvent commises ou utiliser des noms d’artistes ou d’entreprises très connus.
L’utilisation de mots-clés cachés qui seront détectés par les moteurs de recherche : les propriétaires de sites pornographiques insèrent des mot-clés comme des noms de marques de commerce de jouets populaires dans les marqueurs méta de leur sites.
Contrôler la pornographie sur un réseau comme Internet, qui s’étend à l’échelle de la planète, est difficile, sinon impossible. La plupart des sites, aussi offensants ou de mauvais goût qu’ils puissent paraître, ne sont pas illégaux. D’autre part, le degré de tolérance et les lois varient d’un pays à l’autre, et ce qui est interdit ici peut être facilement accessible ailleurs.
Impact de la pornographie sur les enfants et les adolescents
Il existe relativement peu de recherches sur le sujet, mais plusieurs études récentes montrent que les jeunes enfants sont troublés quand ils tombent par hasard sur des sites pornographiques.
Les adolescents, en particulier les garçons, ont toujours éprouvé une curiosité naturelle pour la pornographie. La chose n’a rien de nouveau. Ce qui l’est par contre, c’est l’accès facile que procure Internet à des contenus sexuels déviants ou violents qui peuvent avoir une influence sur leur conception future de la sexualité et des relations humaines.
Conseils pour les parents
Que l’influence néfaste de la pornographie soit prouvée ou non, il est clair que nous n’avons pas envie que nos enfants y soient exposés par hasard dès leur plus jeune âge ou qu’ils développent un appétit malsain envers elle durant l’adolescence.
Les jeunes affirment eux-mêmes qu'ils ont besoin d'être protégés. Dans le sondage mené par le Réseau en 2005, ils sont une large majorité à dire que l'école comme les parents devraient protéger les jeunes de certains types de contenus Internet, dont la pornographie. Par exemple, 90 % des élèves de la première à la troisième année du secondaire (80 % en 4e et 5e secondaire) sont d'avis que leurs camarades de deux ans plus jeunes devraient être protégés de la pornographie en ligne.
La meilleure façon de protéger vos enfants est de vous impliquer dans leurs activités sur Internet.
Jeunes enfants
Parlez-leur ouvertement de sexualité dès leur plus jeune âge. Ils seront de toute façon exposés à des images sexuelles dans les médias, et il est important d’établir dès le début un dialogue franc et honnête pour qu’ils n’aient pas peur de vous poser des questions.
S’ils tombent sur de la pornographie en ligne, restez calmes, car ils ne l’ont probablement pas fait volontairement et comme ce genre de sites est difficile à quitter, cela les énerve déjà considérablement. Ne criez pas et ne portez pas d’accusations si vous voulez que vos enfants viennent vous demander de l’aide la prochaine qu’ils feront face à ce genre de situation.
Supervisez leurs activités en ligne et assurez-vous qu’ils ne fréquentent que des sites que vous avez choisis. Il en existe des milliers conçus expressément pour eux, mais cela prend un peu de travail pour les trouver. Demandez conseil à d’autres parents, à des bibliothécaires ou à des enseignants, ou encore consultez un répertoire en ligne de sites pour enfants comme Sitespourlesenfants.com.
Naviguez en terrain connu. Vous pouvez généralement faire confiance aux liens que vous trouvez sur les sites de bonne réputation. Indexez dans vos favoris vos sites préférés afin de pouvoir y retourner d’un simple clic de souris, sans avoir à en retaper l’adresse. Mais soyez conscients que les diffuseurs de pornographie rachètent souvent les noms de domaines de sites disparus, y compris ceux de sites pour enfants.
Utilisez des moteurs de recherche conçus spécifiquement pour les jeunes comme Takatrouver, des navigateurs comme Amiweb ou des moteurs de recherche pour adultes qui offrent une possibilité de filtrage comme Google. Essayez-en plusieurs pour découvrir ceux qui répondent le mieux à vos besoins.
Utilisez un logiciel de blocage des publicités interstitielles (pop-ups) pour aider vos enfants à éviter de se retrouver enfermés dans une boucle de sites pornographiques.
Regardez du côté des filtres. Le serveur de votre fournisseur de services Internet vous offre déjà diverses options, mais vous pouvez également installer des logiciels de filtrage dans votre ordinateur dont vous réglerez vous-mêmes le niveau. Les uns et les autres sont des outils technologiques utiles, mais jamais efficaces à 100 pour cent et ne peuvent pas remplacer la supervision parentale.
Enfants plus âgés et adolescents
Définissez clairement le genre de sites que vos jeunes sont autorisés à visiter. Convenez avec eux d’une entente écrite et mettez-la systématiquement en pratique, avec sanctions appropriées, si nécessaire.
Installez l’ordinateur dans un endroit passant, jamais dans la chambre d’un enfant. Les grands adolescents peuvent se brancher en ligne dans leur chambre, mais vous devriez discuter avec eux de leurs activités sur Internet et instituez des règles claires en ce qui concerne la pornographie.
Parlez ouvertement de se
xualité et de pornographie avec vos enfants. Orientez-les vers de bons sites Web pour les jeunes qui traitent de sexualité et de santé. Si les seules informations dont ils disposent leur viennent de sites pornographiques, vous avez un problème. Débattez avec eux de ce que devrait être une sexualité normale et saine comparée à l’exploitation sexuelle et aux pratiques déviantes généralement illustrées sur les sites pornographiques.
Discutez des messages sexuels véhiculés par les différents médias. Aidez vos enfants à comprendre l’effet nocif d’images qui dégradent et exploitent les femmes ou les jeunes filles.
Beaucoup de personnes se servent des logiciels de partage de fichiers pour diffuser images et vidéos pornographiques. Assurez-vous que vos enfants n'utilisent cette technologie que pour télécharger de la musique (MP3).
Si les activités en ligne de vos enfants vous inquiètent, parlez-en avec eux. Vous pourrez peut-être retrouver leurs allées et venues par le biais de l’historique du navigateur ou des différents témoins et caches présents dans l’ordinateur, mais soyez conscients que la plupart des jeunes savent comment effacer leurs traces sur Internet. De plus, une communication franche et ouverte est toujours préférable à ce genre d’espionnage.
SOURCE : http://www.bewebaware.ca/french/pornography.aspx
joi, 14 mai 2009
Rechercher des Informations :en ligne : mythe ou réalité ?
Toute personne en possession d'un ordinateur et d'un modem peut s'improviser éditeur sur Internet, en diffusant des informations auprès d'un public planétaire. Alors que ce nouveau canal de communication regorge d'informations, un problème se pose : comment peut-on évaluer la qualité de l'information ? Le simple fait qu'un document apparaisse en ligne ne suffit pas à garantir sa qualité. En fait, l'information en ligne réclame un examen attentif.
Le monde de l'édition a depuis toujours cultivé une longue tradition de règles journalistiques servant à régir la pratique de l'écrit. Bien que de nombreux écrivains et éditeurs les respectent lorsqu'ils publient leurs textes sur Internet, il n'en va pas de même pour tous. Vous seul pouvez séparer le bon grain de l'ivraie, la vérité de la croyance. Il est recommandé, en lisant un article sur support papier ou électronique, de faire preuve d'un esprit critique distillé à bon escient.
A quoi bon tout cela ? Internet abonde en informations de toutes sortes, dont il importe de pouvoir authentifier avec exactitude l'origine. A défaut, restez sur vos gardes. Pierre Salinger, ancien correspondant de ABC News, nous fournit d'ailleurs un exemple ayant fait la une des journaux internationaux. Il prétendit disposer d'informations selon lesquelles l'avion du vol 800 de la TWA avait été abattu par un missile de la US Navy. En fait, il avait obtenu ces informations à partir d'un message posté dans un groupe de discussions sur Internet. Le document contenait certes un grand nombre de détails techniques, mais aucune preuve flagrante ne permettait d'étayer ces affirmations. Cette soi-disant « information » circulait sur Internet depuis des mois avant que Salinger ne la « découvre ». Il avait commis l'erreur d'ajouter foi à un commérage, situation embarrassante d'un point de vue professionnel.
Mais si la gêne n'est qu'un moindre mal, les conséquences peuvent se révéler beaucoup plus graves en cas d'application d'un conseil juridique ou médical obtenu à partir d'un groupe de discussion ou d'un site Web. La personne ne cherche pas forcément à vous nuire en diffusant une information, mais faut-il pour autant lui faire confiance ? Cette personne est-elle médecin, avocat ou simplement bien-pensante ? Le site Web est-il affilié à un organisme professionnel de renom, tel que l'Institut Pasteur, le barreau de Paris, ou à une entité marginale quelconque ?
Vous êtes seul juge Voici quelques conseils pour savoir évaluer la véracité de l'information :
Qui est l'auteur ?
Le premier test consiste à établir la paternité d'un texte. Avez-vous déjà entendu parler du rédacteur ? Quelle est sa réputation ? Est-il un expert reconnu dans le domaine concerné ? Un article sur l'industrie télévisuelle écrit par Bernard Pivot aura plus de poids que celui d'un présentateur inconnu.
La plupart des publications professionnelles, y compris les journaux, les magazines et les revues professionnelles font confiance aux rédacteurs. Y a-t-il des informations biographiques relatives à cette personne ? Est-il possible d'entrer en contact avec elle (par téléphone, lettre ou courrier électronique) au cas où un supplément d'informations serait nécessaire ? Toute information diffusée de façon anonyme doit éveiller les soupçons.
D'un point de vue technique, l'article est-il bien rédigé ? La grammaire est-elle correctement appliquée ? Y a-t-il des coquilles ? Ces interrogations peuvent sembler dérisoires, mais elles permettent dans une certaine mesure de déterminer si le rédacteur est un professionnel ou un amateur ?
Qui est l'éditeur ?
Certains articles sur le Web ne comportent pas de mentions relatives à l'auteur, aussi le second critère consiste à jauger l'éditeur du site Web. Avez-vous déjà entendu parler de cette maison d'édition ? Est-elle implantée dans le monde réel, comme par exemple Le Monde ? Pour garantir la véracité de l'information, les éditeurs de renom vérifient les faits mentionnés dans les articles. Ceux des parutions professionnelles sont souvent relus par des membres de la profession.
Cependant, de nombreuses publications n'ont qu'une existence électronique. Si tel est le cas, comment s'informer sur l'éditeur ? Quelles compétences l'autorisent à écrire sur le sujet ? Dispose-t-il d'une expérience dans ce domaine ? Ce qui nous amène au point suivant.
Quel est le point de vue ?
Il est rare que l'information soit totalement neutre ; la plupart du temps, elle s'articule autour d'un point de vue, voire même une intention cachée. Simple et gratuite dans sa mise en œuvre, la publication sur Internet entraîne une inflation de parutions. Attachez-vous toujours à la source de l'information. Par exemple, les articles trouvés sur le site Web d'une entreprise ne manqueront pas de promouvoir ses intérêts et ceux de ses produits. Considérez ces informations plus comme des textes promotionnels que comme des analyses objectives. De la même façon, les informations présentes sur le site Web d'un parti politique protégeront les intérêts du parti et de ses candidats. Ne vous attendez pas à y trouver des portraits impartiaux de leurs concurrents.
Existe-t-il des références à d'autres sources ?
L'auteur cite-t-il d'autres sources d'information dans l'article ? Ces sources ont-elles une bonne réputation ? Est-il possible de vérifier l'information auprès de ces sources ? Les réponses à ces questions peuvent vous aider à évaluer la crédibilité d'un document.
Les informations sont-elles datées ?
Et pour finir, la date de rédaction ou de dernière mise à jour doit figurer sur les documents en ligne. Il est important de connaître de l'ancienneté de l'information, car celle-ci peut être disponible ailleurs, sous une forme actualisée.
Pour plus d'informations à ce sujet, visitez la bibliothèque virtuelle du World Wide Web, laquelle dispose d'une excellente liste de ressources (en anglais) permettant d'évaluer les informations
SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/73eval.htm
Le monde de l'édition a depuis toujours cultivé une longue tradition de règles journalistiques servant à régir la pratique de l'écrit. Bien que de nombreux écrivains et éditeurs les respectent lorsqu'ils publient leurs textes sur Internet, il n'en va pas de même pour tous. Vous seul pouvez séparer le bon grain de l'ivraie, la vérité de la croyance. Il est recommandé, en lisant un article sur support papier ou électronique, de faire preuve d'un esprit critique distillé à bon escient.
A quoi bon tout cela ? Internet abonde en informations de toutes sortes, dont il importe de pouvoir authentifier avec exactitude l'origine. A défaut, restez sur vos gardes. Pierre Salinger, ancien correspondant de ABC News, nous fournit d'ailleurs un exemple ayant fait la une des journaux internationaux. Il prétendit disposer d'informations selon lesquelles l'avion du vol 800 de la TWA avait été abattu par un missile de la US Navy. En fait, il avait obtenu ces informations à partir d'un message posté dans un groupe de discussions sur Internet. Le document contenait certes un grand nombre de détails techniques, mais aucune preuve flagrante ne permettait d'étayer ces affirmations. Cette soi-disant « information » circulait sur Internet depuis des mois avant que Salinger ne la « découvre ». Il avait commis l'erreur d'ajouter foi à un commérage, situation embarrassante d'un point de vue professionnel.
Mais si la gêne n'est qu'un moindre mal, les conséquences peuvent se révéler beaucoup plus graves en cas d'application d'un conseil juridique ou médical obtenu à partir d'un groupe de discussion ou d'un site Web. La personne ne cherche pas forcément à vous nuire en diffusant une information, mais faut-il pour autant lui faire confiance ? Cette personne est-elle médecin, avocat ou simplement bien-pensante ? Le site Web est-il affilié à un organisme professionnel de renom, tel que l'Institut Pasteur, le barreau de Paris, ou à une entité marginale quelconque ?
Vous êtes seul juge Voici quelques conseils pour savoir évaluer la véracité de l'information :
Qui est l'auteur ?
Le premier test consiste à établir la paternité d'un texte. Avez-vous déjà entendu parler du rédacteur ? Quelle est sa réputation ? Est-il un expert reconnu dans le domaine concerné ? Un article sur l'industrie télévisuelle écrit par Bernard Pivot aura plus de poids que celui d'un présentateur inconnu.
La plupart des publications professionnelles, y compris les journaux, les magazines et les revues professionnelles font confiance aux rédacteurs. Y a-t-il des informations biographiques relatives à cette personne ? Est-il possible d'entrer en contact avec elle (par téléphone, lettre ou courrier électronique) au cas où un supplément d'informations serait nécessaire ? Toute information diffusée de façon anonyme doit éveiller les soupçons.
D'un point de vue technique, l'article est-il bien rédigé ? La grammaire est-elle correctement appliquée ? Y a-t-il des coquilles ? Ces interrogations peuvent sembler dérisoires, mais elles permettent dans une certaine mesure de déterminer si le rédacteur est un professionnel ou un amateur ?
Qui est l'éditeur ?
Certains articles sur le Web ne comportent pas de mentions relatives à l'auteur, aussi le second critère consiste à jauger l'éditeur du site Web. Avez-vous déjà entendu parler de cette maison d'édition ? Est-elle implantée dans le monde réel, comme par exemple Le Monde ? Pour garantir la véracité de l'information, les éditeurs de renom vérifient les faits mentionnés dans les articles. Ceux des parutions professionnelles sont souvent relus par des membres de la profession.
Cependant, de nombreuses publications n'ont qu'une existence électronique. Si tel est le cas, comment s'informer sur l'éditeur ? Quelles compétences l'autorisent à écrire sur le sujet ? Dispose-t-il d'une expérience dans ce domaine ? Ce qui nous amène au point suivant.
Quel est le point de vue ?
Il est rare que l'information soit totalement neutre ; la plupart du temps, elle s'articule autour d'un point de vue, voire même une intention cachée. Simple et gratuite dans sa mise en œuvre, la publication sur Internet entraîne une inflation de parutions. Attachez-vous toujours à la source de l'information. Par exemple, les articles trouvés sur le site Web d'une entreprise ne manqueront pas de promouvoir ses intérêts et ceux de ses produits. Considérez ces informations plus comme des textes promotionnels que comme des analyses objectives. De la même façon, les informations présentes sur le site Web d'un parti politique protégeront les intérêts du parti et de ses candidats. Ne vous attendez pas à y trouver des portraits impartiaux de leurs concurrents.
Existe-t-il des références à d'autres sources ?
L'auteur cite-t-il d'autres sources d'information dans l'article ? Ces sources ont-elles une bonne réputation ? Est-il possible de vérifier l'information auprès de ces sources ? Les réponses à ces questions peuvent vous aider à évaluer la crédibilité d'un document.
Les informations sont-elles datées ?
Et pour finir, la date de rédaction ou de dernière mise à jour doit figurer sur les documents en ligne. Il est important de connaître de l'ancienneté de l'information, car celle-ci peut être disponible ailleurs, sous une forme actualisée.
Pour plus d'informations à ce sujet, visitez la bibliothèque virtuelle du World Wide Web, laquelle dispose d'une excellente liste de ressources (en anglais) permettant d'évaluer les informations
SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/73eval.htm
Un bref historique des groupes de discussion
Comme beaucoup de services sur Internet, les groupes de discussion firent leurs modestes débuts dans un cadre universitaire. En 1979, deux étudiants de l'université de Duke connectent plusieurs ordinateurs entre eux pour échanger des informations avec la communauté UNIX. En même temps, un autre étudiant de l'université de Caroline du Nord écrit la première version du logiciel utilisé pour la diffusion des messages.
Ce réseau, appelé Usenet se transforme en un échange bénévole et coopératif de messages, aboutissant progressivement aux groupes de discussion. Si certains endroits rendent les échanges payants, Usenet reste fidèle à ses origines un
iversitaires en effectuant une diffusion gratuite des informations à toute personne intéressée.
Les groupes de discussion Usenet sont transmis via UUCP (un protocole payant) ou NNTP, un protocole gratuit et plus largement répandu. La chaîne de messages peut être conservée sur un système jusqu'à ce qu'un site de même niveau lance un appel pour la récupérer. Et de plus en plus souvent, des connexions directes restent en permanence actives entre les sites, renvoyant les messages vers d'autres nœuds du réseau Internet dès leur réception.
Chaque administrateur système rend accessibles sur le système, les groupes de discussions de son choix. Etant donné que ces groupes sont gourmands en espace disque et en bande passante, certains administrateurs peuvent renoncer à toute hiérarchisation. Usenet n'est qu'une des nombreuses ressources d'Internet. Il est également pris en charge par des réseaux ne faisant pas partie d'Internet.
SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/26nwsgrp.htm
Ce réseau, appelé Usenet se transforme en un échange bénévole et coopératif de messages, aboutissant progressivement aux groupes de discussion. Si certains endroits rendent les échanges payants, Usenet reste fidèle à ses origines un
iversitaires en effectuant une diffusion gratuite des informations à toute personne intéressée.
Les groupes de discussion Usenet sont transmis via UUCP (un protocole payant) ou NNTP, un protocole gratuit et plus largement répandu. La chaîne de messages peut être conservée sur un système jusqu'à ce qu'un site de même niveau lance un appel pour la récupérer. Et de plus en plus souvent, des connexions directes restent en permanence actives entre les sites, renvoyant les messages vers d'autres nœuds du réseau Internet dès leur réception.
Chaque administrateur système rend accessibles sur le système, les groupes de discussions de son choix. Etant donné que ces groupes sont gourmands en espace disque et en bande passante, certains administrateurs peuvent renoncer à toute hiérarchisation. Usenet n'est qu'une des nombreuses ressources d'Internet. Il est également pris en charge par des réseaux ne faisant pas partie d'Internet.
SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/26nwsgrp.htm
miercuri, 13 mai 2009
Participer aux Groupes de Discussion
Face à un problème spécifique, vous est-il déjà arrivé de vous demander : « Je suis sûr que quelqu'un connaît la réponse, mais comment trouver cette personne ? ». Internet vous permet non seulement de rechercher une information sur des sites Web, mais aussi d'entrer en communication avec des personnes que vous ne rencontrerez probablement jamais, et qui seront les seules à pouvoir vous renseigner sur un sujet ardu.
Apparus au tout début d'Internet, les groupes de discussion ont permis aux scientifiques d'échanger entre eux, par messages interposés. De nos jours, ces groupes ressemblent plus à des cafés virtuels, où les gens se rassemblent pour discuter autour de centres d'intérêts communs. Mais dans les groupes de discussion, la communication s'effectue par écrit et non par oral. Des sujets spécifiques sont abordés, tels que le cumul des mandats et la culture biologique. Vous pouvez consulter des articles écrits par d'autres membres du groupe, puis envoyer vos propres commentaires.
Les groupes de discussion se comptent véritablement par milliers et traitent de tous les sujets possibles et imaginables : ordinateurs, problèmes de société, littérature et sciences, loisirs, divertissements, passions et sujets d'actualité. Vous trouvez dans ces groupes des offres d'emploi, des conseils médicaux et professionnels, l'annonce de manifestations, de colloques, de débats politiques et religieux, et même des photographies à télécharger.
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Ainsi, vous pouvez depuis votre ordinateur, entrer rapidement en communication avec des gens du monde entier qui partagent vos centres d'intérêt. La discussion est possible à tout moment. Vous pouvez même lire les messages sans y répondre. Les groupes de discussion ont pour avantage principal de permettre la participation de tous, bien que les fournisseurs d'accès à Internet ne garantissent pas l'accès à l'ensemble des groupes existants.
Quel en est le fonctionnement ? Vous avez tout d'abord besoin d'un logiciel de lecture de news. Netscape Navigator et Internet Explorer intègrent tous deux des programmes de ce type.
Ensuite, déterminez quels groupes vous intéressent et effectuez les inscriptions nécessaires. Cette procédure est décrite en détails dans les articles suivants. En raison du nombre élevé de groupes de discussion accessibles sur Internet, ne souscrivez qu'à ceux qui vous intéressent vraiment. N'oubliez pas de consulter la rubrique traitant de la Nétiquette pour débuter dans de bonnes conditions.
Gardez à l'esprit que les groupes de discussion sont longtemps restés le seul moyen d'organiser des discussions en chaîne, où les messages postés font l'objet d'un regroupement. Aujourd'hui, nombre de sites Web intègrent leurs propres groupes de discussion. Lorsque vous souhaitez participer à une discussion, pensez à consulter les sites Web en plus des groupes de discussion proprement dits.
SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/26nwsgrp.htm
Apparus au tout début d'Internet, les groupes de discussion ont permis aux scientifiques d'échanger entre eux, par messages interposés. De nos jours, ces groupes ressemblent plus à des cafés virtuels, où les gens se rassemblent pour discuter autour de centres d'intérêts communs. Mais dans les groupes de discussion, la communication s'effectue par écrit et non par oral. Des sujets spécifiques sont abordés, tels que le cumul des mandats et la culture biologique. Vous pouvez consulter des articles écrits par d'autres membres du groupe, puis envoyer vos propres commentaires.
Les groupes de discussion se comptent véritablement par milliers et traitent de tous les sujets possibles et imaginables : ordinateurs, problèmes de société, littérature et sciences, loisirs, divertissements, passions et sujets d'actualité. Vous trouvez dans ces groupes des offres d'emploi, des conseils médicaux et professionnels, l'annonce de manifestations, de colloques, de débats politiques et religieux, et même des photographies à télécharger.
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Ainsi, vous pouvez depuis votre ordinateur, entrer rapidement en communication avec des gens du monde entier qui partagent vos centres d'intérêt. La discussion est possible à tout moment. Vous pouvez même lire les messages sans y répondre. Les groupes de discussion ont pour avantage principal de permettre la participation de tous, bien que les fournisseurs d'accès à Internet ne garantissent pas l'accès à l'ensemble des groupes existants.
Quel en est le fonctionnement ? Vous avez tout d'abord besoin d'un logiciel de lecture de news. Netscape Navigator et Internet Explorer intègrent tous deux des programmes de ce type.
Ensuite, déterminez quels groupes vous intéressent et effectuez les inscriptions nécessaires. Cette procédure est décrite en détails dans les articles suivants. En raison du nombre élevé de groupes de discussion accessibles sur Internet, ne souscrivez qu'à ceux qui vous intéressent vraiment. N'oubliez pas de consulter la rubrique traitant de la Nétiquette pour débuter dans de bonnes conditions.
Gardez à l'esprit que les groupes de discussion sont longtemps restés le seul moyen d'organiser des discussions en chaîne, où les messages postés font l'objet d'un regroupement. Aujourd'hui, nombre de sites Web intègrent leurs propres groupes de discussion. Lorsque vous souhaitez participer à une discussion, pensez à consulter les sites Web en plus des groupes de discussion proprement dits.
SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/26nwsgrp.htm
luni, 11 mai 2009
Discussion Groups?
What are Discussion Groups?
Discussion groups (also known as mailing lists) are used to send messages/information to a group of people with similar interests. A discussion group is controlled by a computer (mail server) which forwards a copy of any message it receives to those people who have chosen to join (subscribe) the discussion group. If a member of the discussion group (subscriber) contributes to a discussion group then the message sent will be forwarded to everyone else who is part of that discussion group. It is therefore a useful means of disseminating information to a particular group of people. Discussion groups are moderated so that messages are checked for suitability before being distributed to other members of the discussion group. Members of a discussion group can either receive messages as they are sent, or as a compilation of messages (digest) at the end of the day.
Discussion groups (also known as mailing lists) are used to send messages/information to a group of people with similar interests. A discussion group is controlled by a computer (mail server) which forwards a copy of any message it receives to those people who have chosen to join (subscribe) the discussion group. If a member of the discussion group (subscriber) contributes to a discussion group then the message sent will be forwarded to everyone else who is part of that discussion group. It is therefore a useful means of disseminating information to a particular group of people. Discussion groups are moderated so that messages are checked for suitability before being distributed to other members of the discussion group. Members of a discussion group can either receive messages as they are sent, or as a compilation of messages (digest) at the end of the day.
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