luni, 18 mai 2009

Exemples de regles de l'Internet

Exemples de règles spécifiques

e-mail – dit aussi courriel (également applicable sur Usenet) [modifier]

Sujet
Chaque courriel devrait avoir un sujet dans l'entête qui reflète le contenu du message.

Formule de salutation
Lorsqu'un e-mail n'est pas la suite d'une discussion déjà en cours, il est poli de commencer par une formule de salutation, et également d'indiquer l'objet de ce courriel (via le champ prévu à cet effet).

Citation
Lorsqu'un internaute répond à un message, la nétiquette veut qu'il ne cite pas la totalité du message original mais uniquement les parties spécifiques auxquelles il répond, et si nécessaire un peu de contexte avant et/ou après. Il cite un extrait, en cite un autre, y répond, et ainsi de suite. Les passages supprimés seront signalés par les symboles ".../..." Un bon lecteur d'e-mail facilitera la lecture de courriers ainsi composés.

Pièces jointes
L'envoi de pièces jointes est également soumis à des règles de bon sens et de correction : on veille à ne pas dépasser un certain poids selon les correspondants. L'utilisateur privilégie un format compressé ou performant (ZIP, gzip, JPEG, OGG, etc.), respecte la liberté de choix de son interlocuteur par l'usage de formats interopérables et standardisés (OpenDocument, PDF, HTML, etc.) et s'assure avant envoi de l'accord de son correspondant, ou, au minimum, annonce les pièces jointes dans le corps du message.

Pourriel ou courriel ?
Au cas où un utilisateur recevrait un e-mail qui ressemble fort à un
pourriel ou un canular informatique (c'est-à-dire de l'information non vérifiée et souvent retransmise par des personnes de bonne volonté), il réfléchit et valide lui-même ces informations avant de les croire et de les transmettre éventuellement à d'autres personnes. Il existe des sites (Hoaxbuster, Urbanlegends) permettant de vérifier la véracité du contenu de ce genre de e-mail. De toute manière, dans le doute, il est de coutume de ne pas transmettre ce genre de contenu à ses connaissances.

E-mail à plusieurs personnes
Si une information est à transmettre par e-mail à plusieurs personnes qui ne se connaissent pas forcément entre elles, leur adresse de e-mail n'est pas mise en destinataire direct, mais en « copie cachée » (Bcc ou Cci) afin d'éviter, d'une part, qu'une personne réponde à tous les destinataires en pensant ne répondre qu'à une personne et surtout, d'autre part, la propagation de virus ou vers par exemple à travers les contacts enregistrés parfois par défaut par les logiciels de gestion de courrier électronique.
Attention : beaucoup d'utilisateurs pensent à tort que Cc = copie cachée : c'est faux. En fait, Cc = "copie carbone" ou "carbon copy". Et Bcc = "blind carbon copy" est l'équivalent de Cci = copie carbone invisible
La copie cachée vous permet également d'envoyer un e-mail à tous ou certains de vos
contacts sans diffuser votre carnet d'adresses sur Internet (ce qui pourraît, à juste titre, être considéré comme une faute grave par votre employeur dans le cas d'un fichier clients). Bcc: est aussi très utile pour éviter la diffusion d'adresses e-mails dont les polluposteurs sont très friands.
De même, certains utilisateurs ne souhaitent pas que leur adresse e-mail soit diffusée en dehors de leurs correspondants habituels. Il est donc normal de respecter a priori une certaine confidentialité pour tous. Laisser apparaître des listes d'adresses e-mail dans les en-têtes ou dans le corps des messages, c'est comme si, sur un courrier postal collectif, on inscrivait adresse et téléphone de tous les destinataires au dos de toutes les enveloppes !
En résumé, mettez tous vos destinataires en Bcc: pour les e-mails externes à votre entreprise. N'utilisez que
A: et Cc: dans les e-mails destinés à une seule personne, un groupe très restreint de personnes qui se connaissent ou si le e-mail est destiné uniquement à des collègues (Bcc: ne sert en aucun cas à mettre son supérieur en copie d'un message envoyé à un collègue, sinon vous risquez des problèmes de confiance...)

Listes de diffusion (Mailing List)
Les membres d'une liste de diffusion doivent s'y inscrire volontairement.
Au moment de répondre à un message reçu via une liste de diffusion, il faut vérifier si la réponse est envoyée à toute la liste, ou bien seulement à l'expéditeur (ce qui est préférable dans le cas où la réponse n'est pas d'intérêt général).
En effet, une liste de diffusion existe généralement autour d'un thème particulier ; par respect pour les autres membres, il convient de ne pas envoyer de message ne portant pas sur ce thème, car le message serait considéré comme du courrier non sollicité.
Assez souvent, des informations pour se désinscrire sont ajoutées automatiquement par le serveur en bas de chaque message ; il convient de lire ces instructions avant de contacter le modérateur de la liste de diffusion ; l'envoi d'un appel à l'aide sur la liste de diffusion ne doit se faire qu'en dernier recours.
D'une manière générale, il faut éviter les comportements de type
Mail-bombing ou Pourriel.

Caractères
L'écriture en CAPITALES est considérée comme une parole
criée, il est donc préférable d'éviter de l'utiliser. Pour une mise en évidence préférez la mise entre *, en effet la majorité des lecteurs d'e-mail les feront apparaitre en gras.
L'écriture de données confidentielles est aussi à éviter, puisque l'e-mail peut être sujet à des défaillances ou à des écoutes, tout comme une carte postale ou une discussion dans des
transports en commun.

Signature
Si vous souhaitez laisser votre signature, séparez-la du reste du texte par une ligne contenant uniquement deux tirets et une espace "-- " et veillez à ce qu'elle ne dépasse pas 4 lignes. Inutile d'y mettre votre adresse de e-mail, tous les bons lecteurs sauront la retrouver dans les entêtes.

Usenet
Un utilisateur d'Usenet est invité à ne pas participer à un groupe dès qu'il l'a rejoint. Il prend d'abord quelques semaines pour assimiler quelques discussions récentes, repérer les participants réguliers (qui seront sans doute ceux avec qui il faudra le plus souvent vivre), et identifier les questions qui fâchent.
En particulier, un risque de poster sans assimiler est de poser une question qui a été le sujet d'un violent débat pendant plusieurs semaines et qui s'est conclu il y a quelques jours. Commettre cette action déclenche souvent un flot de "
flames" et engendre une réputation d'intervenant peu sérieux.

IRC
Les menaces de mener une quelconque activité de destruction ou de "
disruption" de services à l'égard d'un utilisateur sont très mal vues.
La politesse sur IRC veut que l'utilisateur ne
trolle pas, ne fasse pas de pub et ne perturbe pas le bon fonctionnement du chat. Auquel cas les modérateurs (les ops) se verront dans l'obligation de l'expulser (kick) voire de le bannir. En général les titres des canaux indiquent que tout manquement aux règles se verra suivi d'un bannissement (ban). De plus les sites qui hébergent des applets chat (Java) rappellent les règles de bons sens.

Forum Internet
Il est généralement mal vu d'écrire en
langage SMS sur un forum. Veuillez donc tenir un langage en français correct sur les forums. Préférez donc un: "Bonjour, je désirerais savoir comment ..." à "Bjr, je voudré savoir komen ...". Enfin, n'écrivez pas votre message uniquement en capitales ce qui est considéré comme agressif.
Il est tout aussi mal vu de poser une question dont la réponse aurait pu être trouvée moyennant une petite recherche préalable. Sur les sujets communs, la plupart des questions ont souvent déjà été posées et les réponses données.
Chaque nouveau sujet sur un forum possède également un titre et celui-ci doit d'être précis (ex. : "Comparatif des souris Optiques et Laser", contre-ex. : "Questions", "Aidez moi").

duminică, 17 mai 2009

Les regles de la communication sur l'Internet - LA NETIQUETTE

Contraction de Net (mis pour Internet et une abréviation courante de Network (réseau)) et étiquette, la nétiquette est une charte définissant les règles de conduite et de politesse à adopter sur les premiers médias de communication mis à disposition par Internet. Le document officiel définissant les règles de la nétiquette est la RFC 1855, diffusé en octobre 1995. Brad Templeton a écrit une chronique satirique, Emily Postnews Answers Your Questions on Netiquette[1] sur Usenet.
S’il ne fallait retenir qu’une règle : Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas l’Internet comme bouclier pour le faire. À cette notion de courtoisie et de respect de l’autre viennent ensuite se greffer des règles supplémentaires relatives aux spécificités de plusieurs
médias. Ces règles n’ont cependant pas été actualisées pour couvrir les médias plus récents (forums, wikis, blogs, vidéo-conférences, etc.), les standards plus récents (Unicode, XML, etc.) ni les technologies plus récentes (haut débit, VoIP, etc.).

sâmbătă, 16 mai 2009

Les dangers de la communication sur l'Internet l- a pornographie

L’accès facile qu’Internet donne à la pornographie figure parmi les principales inquiétudes des parents de jeunes internautes. Des images XXX autrefois très difficiles à obtenir sont maintenant à la portée d’un simple clic de souris.

Il faut cependant voir les choses en perspective. La pornographie en ligne n’est qu’un aspect d’un problème plus large, celui d’une société où une représentation sexualisée des jeunes sert de plus en plus à vendre tout et n’importe quoi, des parfums aux vêtements. De plus, les jeunes sont confrontés à des images sexuelles explicites aussi bien dans les jeux vidéo qu’ils affectionnent que dans les magazines qu’ils lisent ou les films et émissions télévisées qu’ils regardent.

La pornographie sur Internet retient l’attention surtout en raison de ses techniques agressives de promotion. Malgré tout, ses fenêtres interstitielles (pop-ups), pourriels et sites en ligne ne représentent finalement qu’une très petite portion des contenus Internet. Selon Online Computer Library Center, basé aux États-Unis, les sites à contenu sexuel explicite ne comptaient en 2002 que pour 3 pour cent de l’ensemble du Web.
D'un autre côté, lors d'un sondage mené en 2005 par le Réseau Éducation-Médias (le Réseau), presque un cinquième (19 %) des élèves de la première à la cinquième année du secondaire ont affirmé être tombés par hasard sur des sites pornographiques durant l'année scolaire en cours.
Au sein de l'industrie de la pornographie sur Internet, la concurrence est rude les diffuseurs de matériel sexuellement explicite élaborent continuellement de nouvelles stratégies pour attirer les visiteurs.

En voici quelques-unes :
« Clics publicitaires ». Chaque fois qu’un internaute passe d’un site pornographique à un autre en cliquant sur un lien, les revenus publicitaires du premier site visité augmentent. Pour augmenter le nombre de clics, certains sites se servent des publicités interstitielles pour « kidnapper » en quelque sorte la souris de l’utilisateur et l’enfermer dans une boucle de sites pornographiques dont il devient impossible de sortir.

« Détournement de page d’accueil ». Le procédé consiste à insérer dans l’ordinateur d’un internaute une commande JavaScript qui change sa page d’accueil par défaut pour celle d’un site pornographique. L’utilisateur peut revenir à sa page habituelle et corriger en apparence la situation, mais le problème réapparaît chaque fois qu’il rebranche son appareil.
« Sites clandestins ». Il s’agit de sites Web qui attirent les internautes à leur insu sur leur site par le biais de procédés divers, comme acheter des noms de domaines de sites disparus, profiter d’erreurs de frappe souvent commises ou utiliser des noms d’artistes ou d’entreprises très connus.

L’utilisation de mots-clés cachés qui seront détectés par les moteurs de recherche : les propriétaires de sites pornographiques insèrent des mot-clés comme des noms de marques de commerce de jouets populaires dans les marqueurs méta de leur sites.
Contrôler la pornographie sur un réseau comme Internet, qui s’étend à l’échelle de la planète, est difficile, sinon impossible. La plupart des sites, aussi offensants ou de mauvais goût qu’ils puissent paraître, ne sont pas illégaux. D’autre part, le degré de tolérance et les lois varient d’un pays à l’autre, et ce qui est interdit ici peut être facilement accessible ailleurs.
Impact de la pornographie sur les enfants et les adolescents
Il existe relativement peu de recherches sur le sujet, mais plusieurs études récentes montrent que les jeunes enfants sont troublés quand ils tombent par hasard sur des sites pornographiques.
Les adolescents, en particulier les garçons, ont toujours éprouvé une curiosité naturelle pour la pornographie. La chose n’a rien de nouveau. Ce qui l’est par contre, c’est l’accès facile que procure Internet à des contenus sexuels déviants ou violents qui peuvent avoir une influence sur leur conception future de la sexualité et des relations humaines.

Conseils pour les parents
Que l’influence néfaste de la pornographie soit prouvée ou non, il est clair que nous n’avons pas envie que nos enfants y soient exposés par hasard dès leur plus jeune âge ou qu’ils développent un appétit malsain envers elle durant l’adolescence.
Les jeunes affirment eux-mêmes qu'ils ont besoin d'être protégés. Dans le sondage mené par le Réseau en 2005, ils sont une large majorité à dire que l'école comme les parents devraient protéger les jeunes de certains types de contenus Internet, dont la pornographie. Par exemple, 90 % des élèves de la première à la troisième année du secondaire (80 % en 4e et 5e secondaire) sont d'avis que leurs camarades de deux ans plus jeunes devraient être protégés de la pornographie en ligne.
La meilleure façon de protéger vos enfants est de vous impliquer dans leurs activités sur Internet.

Jeunes enfants
Parlez-leur ouvertement de sexualité dès leur plus jeune âge. Ils seront de toute façon exposés à des images sexuelles dans les médias, et il est important d’établir dès le début un dialogue franc et honnête pour qu’ils n’aient pas peur de vous poser des questions.
S’ils tombent sur de la pornographie en ligne, restez calmes, car ils ne l’ont probablement pas fait volontairement et comme ce genre de sites est difficile à quitter, cela les énerve déjà considérablement. Ne criez pas et ne portez pas d’accusations si vous voulez que vos enfants viennent vous demander de l’aide la prochaine qu’ils feront face à ce genre de situation.
Supervisez leurs activités en ligne et assurez-vous qu’ils ne fréquentent que des sites que vous avez choisis. Il en existe des milliers conçus expressément pour eux, mais cela prend un peu de travail pour les trouver. Demandez conseil à d’autres parents, à des bibliothécaires ou à des enseignants, ou encore consultez un répertoire en ligne de sites pour enfants comme Sitespourlesenfants.com.
Naviguez en terrain connu. Vous pouvez généralement faire confiance aux liens que vous trouvez sur les sites de bonne réputation. Indexez dans vos favoris vos sites préférés afin de pouvoir y retourner d’un simple clic de souris, sans avoir à en retaper l’adresse. Mais soyez conscients que les diffuseurs de pornographie rachètent souvent les noms de domaines de sites disparus, y compris ceux de sites pour enfants.
Utilisez des moteurs de recherche conçus spécifiquement pour les jeunes comme Takatrouver, des navigateurs comme Amiweb ou des moteurs de recherche pour adultes qui offrent une possibilité de filtrage comme Google. Essayez-en plusieurs pour découvrir ceux qui répondent le mieux à vos besoins.
Utilisez un logiciel de blocage des publicités interstitielles (pop-ups) pour aider vos enfants à éviter de se retrouver enfermés dans une boucle de sites pornographiques.
Regardez du côté des filtres. Le serveur de votre fournisseur de services Internet vous offre déjà diverses options, mais vous pouvez également installer des logiciels de filtrage dans votre ordinateur dont vous réglerez vous-mêmes le niveau. Les uns et les autres sont des outils technologiques utiles, mais jamais efficaces à 100 pour cent et ne peuvent pas remplacer la supervision parentale.

Enfants plus âgés et adolescents
Définissez clairement le genre de sites que vos jeunes sont autorisés à visiter. Convenez avec eux d’une entente écrite et mettez-la systématiquement en pratique, avec sanctions appropriées, si nécessaire.
Installez l’ordinateur dans un endroit passant, jamais dans la chambre d’un enfant. Les grands adolescents peuvent se brancher en ligne dans leur chambre, mais vous devriez discuter avec eux de leurs activités sur Internet et instituez des règles claires en ce qui concerne la pornographie.
Parlez ouvertement de se
xualité et de pornographie avec vos enfants. Orientez-les vers de bons sites Web pour les jeunes qui traitent de sexualité et de santé. Si les seules informations dont ils disposent leur viennent de sites pornographiques, vous avez un problème. Débattez avec eux de ce que devrait être une sexualité normale et saine comparée à l’exploitation sexuelle et aux pratiques déviantes généralement illustrées sur les sites pornographiques.

Discutez des messages sexuels véhiculés par les différents médias. Aidez vos enfants à comprendre l’effet nocif d’images qui dégradent et exploitent les femmes ou les jeunes filles.
Beaucoup de personnes se servent des logiciels de partage de fichiers pour diffuser images et vidéos pornographiques. Assurez-vous que vos enfants n'utilisent cette technologie que pour télécharger de la musique (MP3).
Si les activités en ligne de vos enfants vous inquiètent, parlez-en avec eux. Vous pourrez peut-être retrouver leurs allées et venues par le biais de l’historique du navigateur ou des différents témoins et caches présents dans l’ordinateur, mais soyez conscients que la plupart des jeunes savent comment effacer leurs traces sur Internet. De plus, une communication franche et ouverte est toujours préférable à ce genre d’espionnage.

SOURCE : http://www.bewebaware.ca/french/pornography.aspx

joi, 14 mai 2009

Rechercher des Informations :en ligne : mythe ou réalité ?

Toute personne en possession d'un ordinateur et d'un modem peut s'improviser éditeur sur Internet, en diffusant des informations auprès d'un public planétaire. Alors que ce nouveau canal de communication regorge d'informations, un problème se pose : comment peut-on évaluer la qualité de l'information ? Le simple fait qu'un document apparaisse en ligne ne suffit pas à garantir sa qualité. En fait, l'information en ligne réclame un examen attentif.

Le monde de l'édition a depuis toujours cultivé une longue tradition de règles journalistiques servant à régir la pratique de l'écrit. Bien que de nombreux écrivains et éditeurs les respectent lorsqu'ils publient leurs textes sur Internet, il n'en va pas de même pour tous. Vous seul pouvez séparer le bon grain de l'ivraie, la vérité de la croyance. Il est recommandé, en lisant un article sur support papier ou électronique, de faire preuve d'un esprit critique distillé à bon escient.
A quoi bon tout cela ? Internet abonde en informations de toutes sortes, dont il importe de pouvoir authentifier avec exactitude l'origine. A défaut, restez sur vos gardes. Pierre Salinger, ancien correspondant de ABC News, nous fournit d'ailleurs un exemple ayant fait la une des journaux internationaux. Il prétendit disposer d'informations selon lesquelles l'avion du vol 800 de la TWA avait été abattu par un missile de la US Navy. En fait, il avait obtenu ces informations à partir d'un message posté dans un groupe de discussions sur Internet. Le document contenait certes un grand nombre de détails techniques, mais aucune preuve flagrante ne permettait d'étayer ces affirmations. Cette soi-disant « information » circulait sur Internet depuis des mois avant que Salinger ne la « découvre ». Il avait commis l'erreur d'ajouter foi à un commérage, situation embarrassante d'un point de vue professionnel.


Mais si la gêne n'est qu'un moindre mal, les conséquences peuvent se révéler beaucoup plus graves en cas d'application d'un conseil juridique ou médical obtenu à partir d'un groupe de discussion ou d'un site Web. La personne ne cherche pas forcément à vous nuire en diffusant une information, mais faut-il pour autant lui faire confiance ? Cette personne est-elle médecin, avocat ou simplement bien-pensante ? Le site Web est-il affilié à un organisme professionnel de renom, tel que l'Institut Pasteur, le barreau de Paris, ou à une entité marginale quelconque ?
Vous êtes seul juge Voici quelques conseils pour savoir évaluer la véracité de l'information :

Qui est l'auteur ?
Le premier test consiste à établir la paternité d'un texte. Avez-vous déjà entendu parler du rédacteur ? Quelle est sa réputation ? Est-il un expert reconnu dans le domaine concerné ? Un article sur l'industrie télévisuelle écrit par Bernard Pivot aura plus de poids que celui d'un présentateur inconnu.

La plupart des publications professionnelles, y compris les journaux, les magazines et les revues professionnelles font confiance aux rédacteurs. Y a-t-il des informations biographiques relatives à cette personne ? Est-il possible d'entrer en contact avec elle (par téléphone, lettre ou courrier électronique) au cas où un supplément d'informations serait nécessaire ? Toute information diffusée de façon anonyme doit éveiller les soupçons.

D'un point de vue technique, l'article est-il bien rédigé ? La grammaire est-elle correctement appliquée ? Y a-t-il des coquilles ? Ces interrogations peuvent sembler dérisoires, mais elles permettent dans une certaine mesure de déterminer si le rédacteur est un professionnel ou un amateur ?

Qui est l'éditeur ?
Certains articles sur le Web ne comportent pas de mentions relatives à l'auteur, aussi le second critère consiste à jauger l'éditeur du site Web. Avez-vous déjà entendu parler de cette maison d'édition ? Est-elle implantée dans le monde réel, comme par exemple Le Monde ? Pour garantir la véracité de l'information, les éditeurs de renom vérifient les faits mentionnés dans les articles. Ceux des parutions professionnelles sont souvent relus par des membres de la profession.
Cependant, de nombreuses publications n'ont qu'une existence électronique. Si tel est le cas, comment s'informer sur l'éditeur ? Quelles compétences l'autorisent à écrire sur le sujet ? Dispose-t-il d'une expérience dans ce domaine ? Ce qui nous amène au point suivant.
Quel est le point de vue ?
Il est rare que l'information soit totalement neutre ; la plupart du temps, elle s'articule autour d'un point de vue, voire même une intention cachée. Simple et gratuite dans sa mise en œuvre, la publication sur Internet entraîne une inflation de parutions. Attachez-vous toujours à la source de l'information. Par exemple, les articles trouvés sur le site Web d'une entreprise ne manqueront pas de promouvoir ses intérêts et ceux de ses produits. Considérez ces informations plus comme des textes promotionnels que comme des analyses objectives. De la même façon, les informations présentes sur le site Web d'un parti politique protégeront les intérêts du parti et de ses candidats. Ne vous attendez pas à y trouver des portraits impartiaux de leurs concurrents.
Existe-t-il des références à d'autres sources ?

L'auteur cite-t-il d'autres sources d'information dans l'article ? Ces sources ont-elles une bonne réputation ? Est-il possible de vérifier l'information auprès de ces sources ? Les réponses à ces questions peuvent vous aider à évaluer la crédibilité d'un document.

Les informations sont-elles datées ?
Et pour finir, la date de rédaction ou de dernière mise à jour doit figurer sur les documents en ligne. Il est important de connaître de l'ancienneté de l'information, car celle-ci peut être disponible ailleurs, sous une forme actualisée.
Pour plus d'informations à ce sujet, visitez la bibliothèque virtuelle du World Wide Web, laquelle dispose d'une excellente liste de ressources (en anglais) permettant d'évaluer les informations

SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/73eval.htm

Un bref historique des groupes de discussion

Comme beaucoup de services sur Internet, les groupes de discussion firent leurs modestes débuts dans un cadre universitaire. En 1979, deux étudiants de l'université de Duke connectent plusieurs ordinateurs entre eux pour échanger des informations avec la communauté UNIX. En même temps, un autre étudiant de l'université de Caroline du Nord écrit la première version du logiciel utilisé pour la diffusion des messages.

Ce réseau, appelé Usenet se transforme en un échange bénévole et coopératif de messages, aboutissant progressivement aux groupes de discussion. Si certains endroits rendent les échanges payants, Usenet reste fidèle à ses origines un

iversitaires en effectuant une diffusion gratuite des informations à toute personne intéressée.
Les groupes de discussion Usenet sont transmis via UUCP (un protocole payant) ou NNTP, un protocole gratuit et plus largement répandu. La chaîne de messages peut être conservée sur un système jusqu'à ce qu'un site de même niveau lance un appel pour la récupérer. Et de plus en plus souvent, des connexions directes restent en permanence actives entre les sites, renvoyant les messages vers d'autres nœuds du réseau Internet dès leur réception.

Chaque administrateur système rend accessibles sur le système, les groupes de discussions de son choix. Etant donné que ces groupes sont gourmands en espace disque et en bande passante, certains administrateurs peuvent renoncer à toute hiérarchisation. Usenet n'est qu'une des nombreuses ressources d'Internet. Il est également pris en charge par des réseaux ne faisant pas partie d'Internet.

SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/26nwsgrp.htm

miercuri, 13 mai 2009

Participer aux Groupes de Discussion

Face à un problème spécifique, vous est-il déjà arrivé de vous demander : « Je suis sûr que quelqu'un connaît la réponse, mais comment trouver cette personne ? ». Internet vous permet non seulement de rechercher une information sur des sites Web, mais aussi d'entrer en communication avec des personnes que vous ne rencontrerez probablement jamais, et qui seront les seules à pouvoir vous renseigner sur un sujet ardu.

Apparus au tout début d'Internet, les groupes de discussion ont permis aux scientifiques d'échanger entre eux, par messages interposés. De nos jours, ces groupes ressemblent plus à des cafés virtuels, où les gens se rassemblent pour discuter autour de centres d'intérêts communs. Mais dans les groupes de discussion, la communication s'effectue par écrit et non par oral. Des sujets spécifiques sont abordés, tels que le cumul des mandats et la culture biologique. Vous pouvez consulter des articles écrits par d'autres membres du groupe, puis envoyer vos propres commentaires.

Les groupes de discussion se comptent véritablement par milliers et traitent de tous les sujets possibles et imaginables : ordinateurs, problèmes de société, littérature et sciences, loisirs, divertissements, passions et sujets d'actualité. Vous trouvez dans ces groupes des offres d'emploi, des conseils médicaux et professionnels, l'annonce de manifestations, de colloques, de débats politiques et religieux, et même des photographies à télécharger.
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Ainsi, vous pouvez depuis votre ordinateur, entrer rapidement en communication avec des gens du monde entier qui partagent vos centres d'intérêt. La discussion est possible à tout moment. Vous pouvez même lire les messages sans y répondre. Les groupes de discussion ont pour avantage principal de permettre la participation de tous, bien que les fournisseurs d'accès à Internet ne garantissent pas l'accès à l'ensemble des groupes existants.

Quel en est le fonctionnement ? Vous avez tout d'abord besoin d'un logiciel de lecture de news. Netscape Navigator et Internet Explorer intègrent tous deux des programmes de ce type.
Ensuite, déterminez quels groupes vous intéressent et effectuez les inscriptions nécessaires. Cette procédure est décrite en détails dans les articles suivants. En raison du nombre élevé de groupes de discussion accessibles sur Internet, ne souscrivez qu'à ceux qui vous intéressent vraiment. N'oubliez pas de consulter la rubrique traitant de la Nétiquette pour débuter dans de bonnes conditions.

Gardez à l'esprit que les groupes de discussion sont longtemps restés le seul moyen d'organiser des discussions en chaîne, où les messages postés font l'objet d'un regroupement. Aujourd'hui, nombre de sites Web intègrent leurs propres groupes de discussion. Lorsque vous souhaitez participer à une discussion, pensez à consulter les sites Web en plus des groupes de discussion proprement dits.

SOURCE : http://www.learnthenet.com/French/html/26nwsgrp.htm

luni, 11 mai 2009

Discussion Groups?

What are Discussion Groups?

Discussion groups (also known as mailing lists) are used to send messages/information to a group of people with similar interests. A discussion group is controlled by a computer (mail server) which forwards a copy of any message it receives to those people who have chosen to join (subscribe) the discussion group. If a member of the discussion group (subscriber) contributes to a discussion group then the message sent will be forwarded to everyone else who is part of that discussion group. It is therefore a useful means of disseminating information to a particular group of people. Discussion groups are moderated so that messages are checked for suitability before being distributed to other members of the discussion group. Members of a discussion group can either receive messages as they are sent, or as a compilation of messages (digest) at the end of the day.

duminică, 10 mai 2009

Campanii publicitare

Suitele (relativ) autonome de operaţii prezentate în secvenţa I trebuie integrate într-o perspectivă dinamică, apropiată de practica publicitară. Această perspectivă vizează în primul rând ceea ce se numeşte campanie, un ansamblu coerent de operaţii care informează cumpărătorii despre existenţa şi calităţile unui produs / serviciu şi încearcă să-i convingă să-l achiziţioneze, să-l folosească.

Nu e poate inutil să precizăm din capul locului că activitatea comercială este adesea descrisă în termeni militari (1): termenul campanie însuşi este împrumutat din vocabularul militar, publicul spre care sunt dirijate mesajele şi care ar trebui să cumpere produsul este denumit public-ţintă (target), campaniile urmează diferite strategii, evocă adesea războiul de gherilă (2)... Trebuie înţeles de aici că succesul unei acţiuni militare, acţiune desfăşurată în condiţii foarte grele, cu eforturi îndelungate şi împotriva unor adversari redutabili, este un model de mare prestigiu al oricărui succes; piaţa – pe care agenţii economici îşi dispută diverse categorii de public-ţintă pentru a obţine câştiguri considerabile (se apreciază că în medie un procent de piaţă echivalează în Statele Unite cu vânzări de două miliarde de dolari (3)) – facilitează asemenea comparaţii şi promite succese comparabile.

Etapele unei campanii publicitare sunt «fixate» cu ajutorul unor documente, documente care asigură continuitatea operaţiilor. De multe ori, mai ales în momentul conceperii şi realizării mesajului publicitar, se întâmplă ca forţa persuasivă a unei idei să fie atât de mare, încât creatorii, vrăjiţi de propria idee, să neglijeze cerinţele economic-comerciale formulate de studiul de marketing şi să uite adecvarea dintre aceste cerinţe şi formele expresive pe care le capătă ideea. Tocmai pentru a menţine în atenţia agenţiei adecvarea între cercetarea de marketing şi elaborarea creatoare a mesajului fiecare document reia esenţialul din documentul precedent. Unui briefing, document elaborat de compania producătoare şi pus la dispoziţia agenţiei de publicitate (prezintă date despre respectiva companie, produsele pe care le realizează, principiile care îi conduc activitatea), îi urmează planul de marketing (marketing plan), planul de publicitate (advertising plan), strategia creatoare (creative strategy, copy strategy) (4) şi planul mediatic (media plan).

Direcţiile principale ale unei campanii publicitare sunt şapte (5). Cea dintâi priveşte estimarea oportunităţii campaniei. Neil Borden precizează câteva factori de luat în considerare în procesul în chestiune; unii sunt legaţi de produsul însuşi: acesta are caracteristici obiective în stare să-l diferenţieze de celelalte produse din categorie sau însuşiri ascunse a căror evidenţiere poate atrage atenţia; alţii privesc apelurile afective de care produsul poate fi legat (la începutul secolului XX, mamelor li se spunea că vor avea copii sănătoşi dacă îi vor hrăni cu portocale); alţii au în vedere existenţa unei cereri primare pentru produsele din categorie (la apariţia cd-urilor, iubitorii de muzică, foarte interesaţi de acest suport pentru melodiile preferate, erau gata să achiziţioneze un mare număr de asemenea produse); în fine, alţii se referă la fondurile disponibile ale companiei care vrea să lanseze o campanie: se poate foarte bine ca respectiva companie să nu dispună la un moment dat de banii necesari luptei împotriva unor adversari cu bugete mari şi să aştepte să obţină aceste fonduri pe diferite căi.

Pe piaţa românească a revistelor pentru femei sunt mulţi competitori: „Unica”, „Olivia”, „Elle”, „Madame Figaro”, „Viva”, „Avantaje”, „Super [!]”, „Cosmopolitan”, „Femeia”, „Ioana” etc. Cine ar dori să lanseze o publicaţie nouă ar trebui să cântărească mult şansele acesteia de a atrage cititoare şi de a produce beneficii.

A doua direcţie este studierea pieţei. Evident, concluziile ei ar trebui să confirme concluziile primei etape; de altfel, adesea a doua operaţie o completează şi o detaliază pe prima. O va dovedi un exemplu.
În 1971, Lever Bros. a hotărât să lanseze o nouă marcă de pastă de dinţi (producea două: Pepsodent şi Close-up). A constatat că piaţa cheltuia anual circa 460 de milioane de dolari pentru achiziţionarea produselor din categorie. Din această piaţă, Procter & Gamble deţinea 45 la sută, Colgate: 28 la sută, Lever: 17 la sută, alţi producători: 10 la sută.
Reclamele erau construite pe două idei principale: ideea terapeutică (pasta de dinţi luptă împotriva cariilor, păstrează dinţii sănătoşi), întâlnită în reclamele pentru circa 65 la sută din pasta de dinţi vândută, şi ideea cosmetică (pasta de dinţi garantează un zâmbet cuceritor, contribuie la succesul utilizatorilor), întâlnită în reclamele pentru aproape 26 la sută din pasta de dinţi vândută; reclamele pentru restul, peste 9 la sută, urmau alte idei.

Procter & Gamble avea două mărci: Crest şi Gleem, ale căror reclame ilustrau ideea terapeutică; Colgate vindea două mărci, una cu reclame exploatând ideea terapeutică (Colgate), cealaltă cu reclame exploatând ideea cosmetică (Ultra-Bright); produselor principalilor adversari, Lever Bros. le opunea două paste cu reclame ale căror idei erau cosmetice.
În asemenea situaţie, compania a hotărât să lanseze o pastă de dinţi a cărei campanie să urmeze ideea terapeutică; pe de-o parte, respectiva idee susţinea reclamele pentru aproape două treimi din produse, pe de altă parte, compania nu folosea ideea pentru nici una din mărcile ei. Pasta de dinţi, Aim, a ajuns după 1975 să deţină 12 la sută din piaţă (era a treia marcă, după Crest, cu peste o treime din piaţă). În a doua jumătate a deceniului, Beecham a lansat prin reclame cu dublu apel (păstrarea sănătăţii dinţilor şi împrospătarea respiraţiei) o marcă ce în 1980 avea să-i ia locul lui Aim: Aquafresh deţinea 13,5 la sută dintr-o piaţă de 650 de milioane de dolari (Aim a coborât la 10 la sută din piaţă).
Studierea pieţei trebuie să furnizeze concluzii de fineţe privind acţiunea pe piaţă a companiei. Nu este acelaşi lucru să faci o campanie publicitară pe o piaţă unde se confruntă zece producători dintre care primul deţine 40 la sută, al doilea 25 la sută, al treilea şi al patrulea câte 10 la sută şi ultimii câte 2,5 la sută şi să faci o campanie publicitară pe o piaţă unde se confruntă douăzeci de producători dintre care primul are 10 la sută din piaţă, al doilea şi al treilea câte 8 la sută, următorii trei câte 6 la sută şi ultimii 14 câte 4 la sută. Să constaţi structura pieţei nu înseamnă neapărat să faci o remarcă de fineţe, dar poate reprezenta pregătirea unei astfel de remarci.

A treia direcţie urmăreşte stabilirea obiectivelor publicitare. Ea este precedată de stabilirea obiectivelor de marketing. Acestea din urmă se referă la politica economică a companiei şi se formulează în termeni care privesc compania. De exemplu: a spori procentajul de piaţă deţinut, de la 15 la sută la 18 la sută în decurs de un an; a spori cu 10 la sută vânzările în decurs de un an etc. Obiectivele publicitare sau de publicitate se formulează în termeni care privesc publicul-ţintă al produsului. De exemplu: a spori cu 50 la sută rata consumului la consumatorii medium şi light ai produsului în decursul unui an, a face cunoscută marca unei treimi din piaţa categoriei de produse etc.

Tree Top Inc. a constatat că notorietatea sucului de mere şi pere pe care îl producea era de numai 20 la sută (doar unul din cinci consumatori ai produselor din categoria sucurilor ştia de existenţa produsului companiei), dar că 50 la sută din consumatorii care cunoşteau produsul îl şi consumau frecvent (constatare care ţine de studierea pieţei). Prin urmare, şi-a stabilit următorul obiectiv publicitar: în şase luni, 50 la sută dintre persoanele între 12 şi 44 de ani care consumă această categorie de produse să afle de existenţa sucului de mere şi pere. După şase luni, notorietatea produsului varia în funcţie de zonă între 44 la sută şi 61 la sută, fapt care a dus la creşterea vânzărilor. După o campanie publicitară în care un asemenea obiectiv publicitar a fost atins se poate desfăşura o nouă campanie, cu un obiectiv publicitar mai ambiţios, care să stabilească în termeni mai precişi modul de cumpărare şi consum al produsului; e la fel de posibil ca o companie să considere suficientă această campanie şi să se limiteze la creşterea vânzărilor provenită din creşterea notorietăţii.

sâmbătă, 9 mai 2009

Definiţie. Atitudini faţă de publicitate. Repere istorice.

Noutatea pe care publicitatea o constituie în România alimentează numeroase confuzii. Cea mai importantă dintre ele priveşte însăşi realitatea acoperită de termenul publicitate şi de alţi termeni din aceeaşi sferă semantică. Destui oameni spun: „Nu vorbesc despre acest lucru, nu vreau să se spună că fac reclamă.” Sau: „Dacă m-aş referi la aşa ceva, aş face publicitate mascată.”

Aceste confuzii se datorează faptului că limba română foloseşte un singur termen pentru realităţi diferite. Limba engleză distinge între publicity şi advertising. Primul termen are o semnificaţie mai bogată; iată câteva dintre accepţiunile lui: notorietate, faptul de a fi sau de a deveni public; informaţie menită să promoveze interesele unor indivizi, instituţii etc.; atenţia sau interesul publicului, câştigat(ă) printr-o metodă oarecare. American Marketing Association (Asociaţia Americană de Marketing) defineşte advertising drept „orice formă plătită de prezentare şi promoţiune non personală de idei, bunuri şi servicii pe care o foloseşte o firmă specifică” (1). Este uşor de înţeles, pe de-o parte, că advertising este un caz particular de publicity, pe de altă parte, că atunci când lăudăm o carte, un film, un autor, o haină etc. Unei persoane sau unui grup de persoane nu facem publicitate în sensul comercial al termenului.

În definiţia dată de American Marketing Association merită să zăbovim asupra câtorva termeni. Non personal priveşte lipsa contactului direct între emiţătorul mesajului comercial şi destinatarul lui. Cine sună la uşă să propună persoanei care deschide să cumpere un set de cuţite sau un uscător de păr face promoţiune, dar nu publicitate (advertising). Se înţelege de aici că publicitatea se desfăşoară prin intermediul mass-mediilor (2), numite şi suporturi publicitare: radio, televiziune, presă scrisă, panouri etc. Plătit semnalează faptul că firma care vrea să informeze publicul despre produsele pe care le vinde trebuie să verse o sumă oarecare suporturilor publicitare pentru difuzarea mesajelor. În fine, sintagma firmă specifică arată, pe de-o parte, că destinatarii mesajelor trebuie să poată identifica emiţătorii acestora (pentru a şti ce produs ar putea să cumpere dintr-o întreagă categorie), pe de altă parte, că emiţătorii mesajelor poartă responsabilitatea acestora.

În aceste pagini termenul publicitate va fi folosit drept corespondentul românesc al termenului advertising.
Este de semnalat şi faptul că, pe lângă accepţiunea greşită care i se atribuie adesea şi pe lângă accepţiunea corectă şi foarte precisă deja menţionată (dată de American Marketing Association şi de cei care lucrează în publicitate sau se ocupă într-un fel sau altul de ea), termenul românesc publicitate cunoaşte încă una, mai largă decât a doua; conform celei de-a treia accepţiuni, publicitate ar acoperi şi alte operaţii, de complexitate variabilă: definirea categoriilor de public-ţintă, cercetarea comportamentului cumpărătorului, elaborarea mesajelor publicitare, stabilirea planului mediatic, măsurarea eficienţei reclamelor etc., operaţii cuprinse în activitatea de marketing (I.2. şi I.3.), în campaniile de promovare a diverselor produse şi servicii. În accepţiunea foarte precisă menţionată (a doua), publicitatea este o parte componentă a marketingului; în accepţiunea lărgită, publicitatea tinde să se confunde cu marketingul (printr-o metonimie: parte pentru întreg).

Publicitatea este un câmp de complexitate ridicată al practicii sociale. Se întâlnesc aici fenomene şi procese care fac obiectul de cercetare al unor discipline ştiinţifice de mare tradiţie: sociologie, psihologie, mitologie, estetică etc. Această complexitate face ca încercarea de a da o definiţie publicităţii să fie sortită eşecului; nici o definiţie nu poate cuprinde bogăţia de caracteristici ale câmpului care ne interesează.
Definiţia susmenţionată este o definiţie din perspectiva activităţii de marketing. Iată una din perspectivă comunicaţională: în legătură cu idei, produse şi servicii, publicitatea reprezintă informarea şi persuadarea controlate şi identificabile prin intermediul mass-mediilor (3). În această definiţie, termenii de interes sunt controlat, identificabil şi mass-medii. Primul are în vedere faptul că firma producătoare hotărăşte în totalitate conţinutul, timpul şi locul, direcţia mesajului de transmis către public; al doilea: faptul că destinatarul mesajului poate identifica sursa şi scopul acestuia; al treilea: faptul că, pentru transmiterea mesajului, firma producătoare are la îndemână o serie întreagă de canale, de mare diversitate expresivă.
Publicitatea mai poate fi – şi a fost – definită ca „psiho-sociologie a informaţiei aplicată la obiective comerciale” (4), ca „activitate persuasivă complexă care ataşează bunurilor şi serviciilor ansambluri simbolice pentru a determina diverse categorii de public să le achiziţioneze” (5) etc.

Complexitatea câmpului publicitar a determinat atitudini dintre cele mai diverse, multe opuse. Ca fenomen economic, publicitatea ar regla sistemul economic asigurând „scurgerea” producţiei, ar atrage atenţia asupra unor produse şi servicii de calitate care, dat fiind numărul mare de produse şi servicii dintr-o categorie, ar putea trece neobservate. Tot publicitatea însă ar accelera uzura morală a produselor, ar dezvolta artificial domenii ale producţiei, ar da false dimensiuni progresului tehnologic, ar populariza produse şi servicii de slabă calitate.
Ca fenomen social, ar spori integrarea indivizilor (de pildă, semnalându-le tipuri de comportament care să le aducă acceptarea într-un grup social), ar înlesni cunoaşterea universală a valorilor, ar crea noi moduri de viaţă. Pe de altă parte, publicitatea ar produce frustrări şi resentimente, alimentând conflicte sociale, ar crea false nevoi, generând confuzie în rândul publicului.
Ca fenomen psihic, publicitatea ar consolida sentimentul existenţei. Pentru scriitorul francez Blaise Cendrars (1887-1961), ar fi „floare a vieţii contemporane, afirmare a optimismului şi a veseliei”. Dar tot ea ar conduce la false reprezentări ale realităţii, ar cultiva narcisismul, hedonismul şi euforia, ar fi o „formidabilă activitate constrângătoare şi abrutizantă, tratând omul ca pe cel mai obtuz dintre animale” (Georges Duhamel, scriitor francez, 1884-1966).

Istoricii publicităţii se străduiesc să-i stabilească acesteia o vârstă cât mai mare. Francezii şi britanicii revendică întâietatea. Mai toţi admit că despre publicitate într-un sens apropiat de acela din zilele noastre putem vorbi în jurul lui 1770, când laboratoarele cosmetice şi farmaceutice investesc în popularizarea produselor lor. În aceeaşi perioadă, ziarele britanice îşi pun ultimele pagini la dispoziţia celor care doresc să facă oferte comerciale.
În 1836, Émile de Girardin fondează „La Presse”; este primul ziar al cărui preţ este mai mic decât costul de producţie. Diferenţa era acoperită de publicitate. Preţul unui număr din „La Presse” reprezenta jumătate din preţul celorlalte ziare. Girardin avea o întreagă filosofie în legătură cu publicitatea. După el, „ziarul trebuie să-l plătească anunţurile”, un anunţ trebuie să spună „ce se vinde, la ce preţ, pe ce stradă, la ce număr” şi „să fie concis, simplu, cinstit, să nu poarte nici o mască, să meargă drept la ţintă, cu fruntea sus”. Se vede limpede ce diferenţă există între cerinţele publicitare de acum ceva mai bine de 150 de ani şi cele de astăzi.
„La Presse” avea drept colaboratori scriitori celebri: Honoré de Balzac (1799-1850), Alexandre Dumas (1802-1870), Victor Hugo (1802-1885), Gérard de Nerval (1808-1855), Eugčne Sue (1804-1857)... Balzac a rezervat destule pagini din romanul său César Birotteau publicităţii, Hugo a lansat o cerneală care îi purta numele...
Restauraţia franceză (de la revenirea dinastiei Bourbon, 1814, o dată cu prima abdicare a lui Napoléon, până la prăbuşirea ei, o dată cu revoluţia din 1830) a stabilit taxe de timbru foarte mari pentru ziare, pentru a le elimina. Ca să reziste, acestea au început să vândă spaţiu tipografic pentru publicitate. Din această perioadă datează argumentul că publicitatea este un garant al libertăţii presei.

Prima agenţie americană de publicitate este creată în 1867 de James Walter Thompson, combatant în războiul civil (1861-1865). Până atunci – şi încă destulă vreme după aceea – reclamele erau executate de producătorii bunurilor de vândut, nu existau agenţii specializate. În 1873, Eastman Kodak, unul dintre cei mai buni clienţi ai ziarelor, cheltuia pentru publicitate suma de 350 de dolari. În anii 70 ai secolului XIX, Charles Havas – care spre mijlocul secolului crea în Franţa un serviciu de ştiri transformat pe la mijlocul secolului XX, după o existenţă agitată, în Agence France Presse – înfiinţa o agenţie de publicitate care mai există şi astăzi; Havas este unul din cele mai puternice grupuri de publicitate europene.

În ultimele decenii ale secolului XIX, publicitatea nu făcea altceva decât să menţină numele producătorului în atenţia publicului. De-abia după 1900 apar în publicitate motive de achiziţionare. Palmolive promite femeilor o piele tânără; pianele Steinway sunt prezentate drept „instrumentul nemuritorilor”; în 1916, o reclamă cu titlul Drink an orange (Bea o portocală), creată de Claude Hopkins, oferă consumatorilor storcătoare de citrice evidenţiind două dintre beneficiile fructelor: gust bun şi sănătate. Se admite că această ultimă reclamă a contribuit la modificarea obişnuinţelor culinare în Statele Unite: de atunci, americanii beau mult mai mult decât mănâncă portocale. Publicitatea era solemnă, moderată, nu cuprindea nici exagerări, nici bufonerii.
În anii 20 reclamele pătrund în radio (se folosesc din ce în ce mai des voci celebre, în stare să atragă asupra produsului prestigiul posesorilor lor). De la jumătatea secolului XX cuceresc şi televiziunea. În 1954, Madison Avenue, celebră arteră din New York, devine „cartierul general” al publicităţii americane. Doi ani mai devreme, intrase în politică: Rosser Reeves produce spoturi pentru Eisenhower.

Interesul crescând pentru publicitate dovedit de firme se datorează puternicei creşteri economice de după cel de-al doilea război mondial. Occidentul descoperă abundenţa la începutul anilor 60. În 1983, în S.U.A. s-au investit în publicitate 80 de miliarde de dolari, mai mult decât produsul naţional brut al Arabiei Saudite (în Japonia, ţară aflată pe locul al doilea în lume în ce priveşte investiţiile în publicitate, suma a fost de 12 miliarde); în 1991, industria publicitară americană ajunsese la 126 de miliarde de dolari (jumătate din piaţa mondială); în 1996: la 181 de miliarde de dolari. Cât despre interesul publicului pentru publicitate, el este constant ridicat (deşi foarte greu de măsurat): în 1977, în Statele Unite refrenul You deserve a break today (Meriţi o pauză astăzi) dintr-o reclamă pentru MacDonald’s, era depăşit în popularitate doar de imnul naţional (se ştie că americanii sunt foarte patrioţi).

Anii 60 ai secolului XX, ani în care publicitatea „era mai degrabă o formă de exprimare personală decât o industrie a persuasiunii” (6), sunt consideraţi perioada revoluţiei creative în publicitate. Până la apariţia radio-ului, vânzările erau ştiinţifice; o „vânzare ştiinţifică” evidenţia calităţile specifice ale produsului de cumpărat, motivele pentru care acesta merita achiziţionat. În anii 50, Rosser Reeves teoretizează celebra USP (Unique Selling Proposition, unică propunere de vânzare), care subliniază un singur beneficiu. E vorba de un beneficiu pe care concurenţa nu-l poate oferi sau, pur şi simplu, pe care concurenţei nu i-a dat prin gând să-l propună. Anii 70 reprezintă epoca marilor studii sociologice şi psihologice pentru aflarea nevoilor şi problemelor cumpărătorilor (este epoca poziţionării – vezi I.3.). În fine, din anii 80, aspectul tehnic-industrial al publicităţii trece înaintea celui artistic. Se poate vorbi, în ultima vreme, de deschiderea publicităţii spre postmodernism şi contracultură.

Ca orice domeniu câmp al practicii sociale care aspiră la recunoaştere şi prestigiu, publicitatea îşi stabileşte părinţi fondatori şi reprezentanţi iluştri. Bill Bernbach a făcut studii la Universitatea din New York, obţinând licenţa în literatură engleză. Dădea expresiei originale o mult mai mare atenţie decât cercetării, atât de cultivată de alţi publicitari. De altfel, agenţia la care a lucrat – Doyle Dane Bernbach – a „clasicizat” echipa copywriter – art director (autor de texte publicitare – autor al graficii / imaginii publicitare). Dintre campaniile care l-au făcut celebru trebuie amintite cele pentru Volkswagen (socotită cea mai bună din istoria publicităţii) şi Avis (firmă de servicii de închiriere de automobile). Dacă stilul lui Bernbach ar trebui caracterizat printr-o sintagmă, aceasta ar fi „inteligenţa umoristică”.
Leo Burnett, întemeietorul „Şcolii de la Chicago”, credea că în fiecare produs se ascunde o dramă inerentă; sarcina publicitarului ar fi să evidenţieze drama respectivă. Cultiva stilul familiar şi plin de căldură, direct, al Americii de Mijloc (Middle America). Îi fac faima campaniile pentru Marlboro (socotită a doua din istoria publicităţii), Kellogg’s (fulgi de porumb), Gleem (pastă de dinţi produsă de Procter & Gamble). Campaniile publicitare ale lui Burnett au acoperit adesea perioade îndelungate: cea pentru Marlboro datează de la începutul anilor 60 (tema cow-boy-ului este de departe cea mai veche temă publicitară), cea pentru United Airlines (companie de servicii de transport aerian) având drept slogan Fly the friendly skies (Zboară sub ceruri prieteneşti) s-a desfăşurat vreme de douăzeci de ani.
David Ogilvy, creator al agenţiei Ogilvy & Mather, voia să facă din publicitate o ştiinţă exactă. Reclamele construite de el aglomerează detalii, prezintă descrieri minuţioase. Stilul său poate fi redus la sintagma „să ştii totul”. Faima i-a adus-o o reclamă de peste 700 de cuvinte pentru Rolls Royce cu titlul At 60 miles an hour, the loudest noise in this new Rolls-Royce comes from the electric clock (La 100 de kilometri la oră, zgomotul cel mai puternic al acestui Rolls-Royce nou vine de la ceasul electric); o completează reclame pentru cămăşile Hathaway şi pentru Schweppes (7).

NOTE

(1) John S.Wright, W.L.Winter Jr., Sherilyn K.Zeigler, Advertising, McGraw-Hill, New York, 1982, p.9
(2) Termenul mass-media este construit din englezescul mass, mulţime de elemente considerată ca o unitate, şi latinescul media, pluralul lui medium, cale, canal de transmitere. Corespondentul românesc al lui medium este mediu, cu pluralul medii. Mass-medii respectă, pe de-o parte, semnificaţia de plural din mass-media şi, pe de altă parte, normele de flexiune ale limbii române.
(3) John S.Wright, W.L.Winter Jr., Sherilyn K.Zeigler, op.cit., p.10
(4) Bernard Cathelat, Publicité et société, Payot, Paris, 1992, p.28
(5) Costin Popescu, Publicitatea: o estetică a persuasiunii, teză de doctorat
(6) William Meyers, Los creadores de imagen. Poder y persuasión en Madison Avenue, trad.spaniolă, Planeta, Barcelona, 1986, p.53
(7) Elemente de istorie a publicităţii, în W.Meyers, op.cit., Jacques Séguéla Pub story. L’histoire de la publicité en 65 campagnes, Hoëbeke, Paris, 1994, Bernard Cathelat, André Cadet, Publicité et société, Payot, Paris, 1976, David Ogilvy, Ogilvy on advertising, Crown Publishers, New York, 1983, Bruce Bendinger, The copy workshop workbook, The Copy Workshop, Chicago, 1991 etc.

luni, 4 mai 2009

Funcţii și roluri ale mass media

Presa răspunde unor nevoi şi aspiraţii, clare sau difuze, ale indivizilor şi colectivi­tăţilor – fiind modelată astfel de solicitările sau de aşteptările aces­tora – simultan, ea exercită o seamă de influenţe asupra vieţii sociale, modificând acţiunile indivizilor şi grupurilor. Pornind de la aceste constatări, jurnaliştii, oamenii politici, legiuitorii, filosofii, psihologii şi sociologii au căutat să vadă ce loc ocupă mass­‑media în viaţa socială, ce legături se ţes între ele şi diferitele instituţii, grupuri sau persoane, ce putere au aceste interacţiuni şi ce importanţă are presa în procesele de transformare a structurilor econo­mice, sociale, politice ori culturale.

Relaţia dintre mass‑media şi societate se poate pune în termeni de conse­cinţe globale (funcţiile presei), de influenţe precise (efectele presei) sau de misiuni gene­rale atribuite acestor sisteme (rolurile presei). În limbajul uzual şi chiar în unele lucrări de specialitate, termenul „funcţie” cumulează frecvent cele trei posibilităţi enumerate mai sus. Aşa cum observa Denis McQuail (1987, p. 69), această noţiune poate fi folosită cu sensul de „scop, de consecinţă ori de cerinţă sau aşteptare, şi poate căpăta şi alte înţelesuri”; în sfera comunicării de masă, spre exemplu, „sintag­ma «funcţia de informare a presei» se poate referi la trei lucruri foarte diferite: acela că presa încearcă să informeze oamenii (scop), acela că oamenii află ceva din presă (consecinţă) sau acela că presa poate să informeze oamenii (rezultat sau aşteptare)”.

Astfel, expresia „funcţia de informare a presei” poate fi tradusă prin trei sintagme diferite:
a) drept urmare a activităţii presei, publicul este informat – funcţie;
b) presa are misiunea de a informa publicul – rol;
c) prin informaţiile pe care le distribuie, presa influenţează gândirea şi compor­tamentul publicului – efect.

În primul caz, faptul că „presa ne informează” apare ca o consecinţă a existenţei sistemului mass‑media. Această consecinţă derivă din funcţionarea globală a mass‑media (nu numai a unui segment al lor) şi nu este legată în mod direct de o intenţie (declarativ asumată şi precis direcţionată): putem găsi informaţii chiar şi în acele mesaje care nu au ca scop principal informarea, cum ar fi filmele de diver­tisment, concursurile TV, programele de varietăţi, integramele, clipurile muzi­cale etc. Este evident că presa nu ar exercita o asemenea funcţie dacă nu ar exista, ca o premisă a acesteia, o dorinţă şi o căutare de informaţii, ca expresie a unor necesităţi elementare ale omului. Astfel, răspunzând nevoii indivizilor de a controla mediul lor imediat şi deci de a şti ce se petrece în lumea în care trăiesc şi satis­făcând aceste nevoi prin produsele pe care le oferă, mass‑media generează, ca o consecinţă a activităţii lor, faptul că publicul este informat. Ansamblul fenome­nelor apărute în procesul satisfacerii unor nevoi poartă numele de funcţii. În Dicţio­narul de sociologie, funcţia este definită prin „contribuţia pe care un element o aduce la satisfacerea unei cerinţe a sistemului din care face parte, contribuind la menţinerea şi dezvoltarea acestuia” (C. Zamfir, L. Vlăsceanu, 1993, p. 262).

În al doilea caz este vorba de o cerinţă imperativă: presei i se atribuie, înainte chiar de exercitarea acţiunii sale, misiunea, rolul de a informa. Acest lucru este considerat o obligaţie a instituţiilor mass‑media, ceva ce trebuie realizat, indife­rent de obstacolele sau de conjuncturile concrete în care presa lucrează. În jurul concepţiilor referitoare la rolul pe care presa trebuie să‑l joace s‑au construit patru mari „teorii” (modele) ce au organizat, într‑o paradigmă generală, numeroasele sarcini atribuite de‑a lungul istoriei siste­melor de comunicare de masă: modelul autoritarist (bazat pe misiunea de susţinere a structurilor de putere existente), modelul totalitarist (bazat pe misiunea de mobilizare a maselor pentru îndeplinirea proiectelor puterii), modelul liberal (bazat pe misiunea de a facilita accesul publi­cului la informaţii şi divertisment) şi modelul serviciului public (bazat pe misiunea de a realiza educaţia civică şi informarea corectă).
În cel de‑al treilea caz, faptul că activitatea presei are ca rezultat informarea indivizilor apare ca un produs imediat al funcţionării unui segment al mass­‑media. Aceasta înseamnă că ne confruntăm cu acţiunea unui ziar, canal, program, mesaj care‑i influenţează într‑un anumit fel pe o parte din cei care intră în contact cu el. Acest tip de acţiune concretă a mass‑media poartă numele de efect. Analiza efectelor a consumat, timp de peste 50 de ani, aproape întreaga energie a cercetătorilor din domeniul comunicării de masă: ei au stabilit că efectele presei pot atinge nivelul cunoştinţelor, emoţiilor, atitudinilor sau comportamentului individual; că ele vizează persoana, grupul, instituţiile sociale, întreaga societate sau cultura unui segment al acesteia; că pot fi intenţionate şi non‑intenţionate; că acţionează pe termen scurt sau pe termen lung etc. (vezi D. McQuail, 1987, pp. 256‑260). Efectele nu răspund în chip necesar unor nevoi generale ale indivizilor şi colectivi­tăţilor şi nici nu se „justifică” prin contribuţii specifice la menţinerea ori la dezvol­tarea sistemelor sociale. Din contră, o seamă de efecte ale mass‑media au condus la fenomene nefuncţionale: astfel, unele cercetări arată că, în urma expunerii tinerilor la programe TV ori la filme excesiv de violente, poate creşte tendinţa acestora spre un comportament agresiv şi asocial; la fel, unele studii susţin că audienţele pot fi manipulate prin difuzarea, la scurt timp înaintea alegerilor, a unor informaţii privind viaţa privată a unui candidat etc.

Prezentarea de mai sus relevă faptul că între rol (misiune, derivată dintr‑un pro­iect global, la limită dintr‑o filosofie social‑politică), funcţie (consecinţă, conturată în urma corelării dintre nevoile societăţii şi oferta mass‑media) şi efect (formă de influenţare, datorată unei acţiuni determinate a mass‑media), distanţa conceptuală este mai mult decât evidentă. Deoarece menţinerea ambiguităţii şi folosirea inadecvată a acestor termeni poate genera confuzii şi interpretări hibride, ar fi de dorit ca măcar acele persoane care se consideră specialişti mass‑media să utilizeze noţiunile de faţă cu precauţie şi cu respect pentru semnificaţia lor exactă.

duminică, 3 mai 2009

Metode de căutare a informaţiilor pe Internet

Informaţiile cuprinse în World Wide Web, adresele de e-mail şi alte servicii ale sale sunt astăzi indexate cu ajutorul unor unelte specifice. Internetul poate fi văzut ca un imens puzzle, compus din zeci de milioane de piese răspândite pe cele cinci continente. Este aproape imposibil să găseşti cel mai autorizat site într-un anumit domeniu, dacă nu foloseşti una dintre uneltele de căutare specifice.
Utilităţile de căutare actuale nu se mai opresc numai la căutarea pe Web, ci permit şi căutarea unor adrese de e-mail, a forumurilor de discuţii, a aplicaţiilor gratuite ce poate fi descărcată de pe Internet ş. a.

Uneltele de căutare a informaţiilor pe Internet pot fi ordonate în trei categorii principale:

A) Directoare (directory în engleză, directoire în franceză)
B) Motoare de căutare (search engine în engleză, moteur de recherche în franceză)

Directoarele

O unealtă de căutare din categoria directoarelor se prezintă sub forma unei ierarhii de domenii şi subdomenii diverse, site-urile fiind descrise printr-o denumire adresa de Internet (URL) şi un mic comentariu relevant privind conţinutul site-ului. Aceste directoare se aseamănă “Paginilor galbene”. Căutarea se face coborând treptat într-o arborescenţă care trece în revistă mai multe teme, mergând de la general la particular. La sfârşitul ierarhiei (la baza ei), se află o listă de site-uri reprezentative pentru domeniul prezentat. Este vorba deci despre o bază de date cu link-uri către site-uri de Web, link-urile fiind clasificate.
Directoarele sunt folosite pentru a găsi un site specializat pe o temă anume. Ele sunt foarte eficiente pentru căutarea informaţiei generale, deoarece descriu site-urile prin câteva cuvinte reprezentative.

Directorul Yahoo (Yet Another Hierarchical Officious Oracle)

Motorul de căutare tematic cel mai cunoscut şi mai folosit este Yahoo (scris uneori şi Yahoo!), disponibil la adresa www.yahoo.com, apărut în 1994, la iniţiativa a doi studenţi americani. De-a lungul timpului, Yahoo şi-a schimbat interfaţa de câteva ori şi a introdus treptat şi alte servicii complementare (căutare în mai multe limbi, e-mail gratuit, servicii de comerţ online etc.). Astăzi, Yahoo este o mare companie internaţională, cotată la bursă şi dată mereu drept exemplu de afacere online de succes. Structura directorului Yahoo se apropie astăzi foarte mult de cea a unui portal complex.
Mai jos aveţi un exemplu de căutare pe o temă generală. Au fost căutate ziare din Franţa, fără să conteze periodicitatea, acoperirea geografică sau importanţa. Din patru clic-uri de mouse, am ajuns la informaţia dorită. În cazul în care dorim să mergem mai departe, putem selecta în continuare şi alte sub-domenii.
În dreptul unora dintre subdomenii, între paranteze, apare un număr reprezentând site-urile existente în acea categorie. Un simbol NEW adăugat sub-domeniului sau domeniului arată că, de curând, au fost adăugate site-uri noi în acea categorie. De exemplu, domeniul By Region are în dreptul lui numărul 9377 şi simbolul NEW, acest lucru însemnând că acea categorie conţine 9377 de site-uri şi unele dintre ele au fost adăugate de curând. Dacă lipit de denumirea subdomeniului stă simbolul @, atunci acel subdomeniu conţine la rândul lui alte sub-domenii.
În permanenţă, în partea de sus a casetei cu rezultatele căutării, există precizat drumul parcurs de la prima pagină a lui Yahoo şi până la nivelul din acel stadiu al căutării. În cazul în care se realizează direct din prima pagină o căutare prin cuvinte-cheie, drumul parcurs este şi el actualizat în consecinţă. Dacă pe prima pagină bara de căutare este simplă, pe măsură ce se avansează în interior apare posibilitatea de a căuta nu numai în tot catalogul Yahoo, dar şi în categoria din acel moment. Astfel, în cazul în care dorim să găsim site-uri despre pictorul francez Renoir, ajungem la o listă cu cele mai relevante site-uri şi acolo căutăm, prin cuvinte-cheie, limitând căutarea la sub-categoria Renoir, tendinţe generale ale operelor sale.

Rafinarea rezultatelor căutării

În afară de căutarea prin apăsarea succesivă pe link-uri ce reprezintă domenii şi sub-domenii, Yahoo oferă şi o rafinare a rezultatelor, prin utilizarea cuvintelor-cheie. Yahoo nu caută cuvintele tastate în interiorul paginilor de Web, ci numai în descrierea din dreptul fiecărui site, în titlul site-ului, în adresa sa şi în denumirea categoriei alese pentru indexarea site-ului. Cuvintele-cheie solicitate mai sunt căutate şi în arhiva de ştiri, precum şi în agenda de evenimente ale Internetului şi în camerele de chat.
Chiar dacă folosiţi majuscule atunci când tastaţi cuvintele-cheie, pentru Yahoo nu are nici o importanţă, pentru că el le va trata ca minuscule. Accentele specifice anumitor limbi nu vor fi luate în considerare. Cel mai indicat mod de a căuta prin cuvinte-cheie la Yahoo este prin apropieri succesive. Se precizează câteva cuvinte generale, apoi se caută succesiv prin alte cuvinte-cheie în interiorul categoriilor şi subcategoriilor afişate. Se pot de asemenea folosi operatorii logici, elemente ale căutării de tip Boolean, explicată mai jos în acest curs. La Yahoo, operatorii logici au fost înlocuiţi cu opţiunea Advanced Web Search, care nu presupune memorarea şi înţelegerea operatorilor logici.

Motoarele de căutare

Metoda de funcţionare a motoarelor de căutare stă la baza înţelegerii principiilor căutării pe Internet. Fiecare indexare a unei pagini presupune “capturarea” informaţiilor de pe ea şi o salvare a fişierului găsit, pe discurile motorului de căutare. Atunci când, în calitate de utilizatori, căutaţi anumite cuvinte-cheie, sistemul nu se conectează în timp real la fiecare dintre serverele din lume, pentru a vă afişa pagina respectivă, ci caută în interiorul catalogului ce cuprinde toate paginile salvate de către robotul de indexare. Pe de altă parte, roboţii nu pot indexa decât paginile realizate în codul HTML, adică aşa-zisele pagini “statice” şi, de obicei, nu iau în considerare site-urile realizate cu alte tehnologii mai avansate, cum ar fi Flash sau Java.

sâmbătă, 2 mai 2009

Electronic media

Electronic media is media that uses electronics or electromechanical energy for the end user (audience) to access the content. This is in contrast to static media (mainly print media), which are most often created electronically, but don't require electronics to be accessed by the end user in the printed form. The primary electronic media sources familiar to the general public are better known as video recordings, audio recordings, multimedia presentations, slide presentations, CD-ROM and Online Content. Most new media are in the form of digital media. However, electronic media may be in either analog or digital format.
Although the term is usually associated with content recorded on a
storage medium, recordings are not required for live broadcasting and online networking.
Any equipment used in the electronic communication process (e.g.
television, radio, telephone, desktop computer, game console, handheld device) may also be considered electronic media.